Au Togo, les responsables de l’opposition maintiennent la pression sur le pouvoir. L’objectif recherché est clair et simple : le président Faure Gnassingbé ne doit plus être candidat aux prochaines élections.La population togolaise semble plus déterminée que jamais. Alors qu’on pensait que le mouvement allait s’essouffler après l’annonce des réformes, des milliers de manifestants ont à nouveau battu le macadam pour exiger le retour à la constitution de 1992, avec, principalement l’impossibilité pour le président Faure Gnassingbé de se présenter une nouvelle fois.
« Nous allons maintenir la pression (…) Nous exigeons le retour à la constitution de 1992 » a entre autres déclaré Jean-Pierre Fabre, président du plus grand parti d’opposition. Cette nouvelle intervient après des annonces de réforme faites par le pouvoir Gnassingbé. Mais ces réformes ne sont pas suffisantes selon l’opposition, puisque le président peut encore se présenter d’après le texte soumis à l’Assemblée.
Pour information, cette nouvelle marche intervient dans un contexte de coupure d’internet. Selon certains manifestants cela aurait pour but de démobiliser au maximum les populations. Une stratégie qui n’a semble t-il pas marché, une fois encore.
Sur le plan régional et africain, les organisations appellent au dialogue pour éviter de tomber dans des affrontements meurtriers.
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