Au Bénin, une nouvelle affaire fait grand bruit depuis quelques jours. Il s’agit de « l’affaire BIBE » qui fait référence à des commissions occultes à la CNSS perçues par des membres de l’équipe dirigeante de l’institution.Ce dimanche 05 Novembre 2017, l’un des principaux acteurs visés dans cette rocambolesque affaire a décidé de sortir pour apporter des clarifications.
Dans les studios de Soleil Fm, Laurent Metongnon, Président du Conseil d’Administration de l’institution au cours de la période ciblée, s’est prononcé sur cette affaire au cours de l’émission « Sans langue de Bois » pour donner sa part de vérité.
Pas une nouvelle affaire
D’entrée de jeux, l’invité de Donklam Abalo, confie que ce n’est pas une nouvelle affaire. A l’en croire, les premières informations ont commencé à circuler quelques mois plus tôt en citant quelques journaux qui avait à l’époque traité l’information. Laurent Metongnon fait savoir que c’est après qu’il ait dénoncé le concours frauduleux de la CNSS que les informations ont été distillées dans la presse.
Respect de la procédure
S’appuyant sur les textes qui régissent les procédures de placement, Laurent Metongnon rassure que la procédure en la matière a été suivie et respectée. Il a au cours de l’émission rappelé que ce n’est pas le Président du Conseil d’Administration seul qui autorise la direction de la CNSS à effectuer des placements.
Après avoir décrit étape par étape les procédures de placement au niveau de cette institution, le syndicaliste se désole qu’il n’a pas été écouté alors qu’une enquête a été diligentée par l’IGF. Pour lui, une telle enquête ne peut être mené sans écouter les principaux mis en cause. Sur la question des commissions perçues, Laurent Metongnon estime qu’il faut creuser pour voir clair dans cette affaire.
« Qui a pris les 71 millions? C’est Metongnon Laurent? C’est le DG? Qui a négocié les taux […]. C’est peut-être les choses à éclairer après… » lance Laurent Metongnon.
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