Donald Trump a décidé de faire de la Russie et la Chine, ses deux principaux rivaux idéologiques.Donald Trump a décidé de hausser le ton concernant la sécurité de son pays. Résultat ? Dans un document rendu public le 18 décembre dernier, le quarante-cinquième président des Etats-Unis d’Amérique a dévoilé sa nouvelle stratégie sur le sujet à ses concitoyens.
Celle-ci s’articulera ainsi sur quatre piliers, à savoir la protection du territoire, la promotion de la prospérité américaine, la préservation de ce que nous pouvons appeler la paix par la force et promouvoir l’influence américaine. Un savant mélange de soft power et hard power, qui devrait faire des étincelles.
Dans le long document dévoilé par l’administration Trump, il y est également état de pays comme la Russie et la Chine. Ces puissances rivales, comme les appelle Trump, chercheraient notamment à rivaliser avec les Etats-Unis et les valeurs prônées par l’Amérique. Souhaitant toujours collaborer avec elles, Trump assure qu’il fera cependant tout ce qui est en son pouvoir afin de mettre en avant les intérêts américains (America First, comme il le disait si bien lors de sa campagne électorale).
Chose incroyable, ces pays sont placés en tête des menaces à l’autorité américaine, devant ce que l’administration Trump appelle des « dictateurs régionaux qui propagent la terreur, menacent leurs voisins, et cherchent à se procurer des armes de destruction massive ». Une référence à peine voilée à Kim Jong-Un ou encore Bachar el-Assad. Le terrorisme et les organisations criminelles internationales sont eux, considérés comme la troisième véritable menace aux intérêts américains.
Face à cette nouvelle doctrine prônée par Donald Trump, la Russie a tenu à réagir en qualifiant cette nouvelle politique de Trump, d’impérialiste. De son côté la Chine a regretté une mentalité digne de la guerre froide, qui n’arrangera en rien des relations déjà bien tendues.
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