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Le baobab sud-africain du Jazz Hugh Masekela est tombé

Par Franck Dossi
il y a 3 ans
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L’Afrique pleure depuis mardi passé, l’un de ses meilleurs artistes-activistes, le célèbre trompettiste sud-africain, icône de l’afro-jazz, Hugh Masekela. Il est décédé à l’âge de 78 ans, à Johannesburg.Un génie de la musique s’est éteint. Ramapolo Hugh Masekela, une icône africaine a tiré sa révérence ce mardi 23 janvier 2018 à 78 ans, à Johannesburg. Des suites d’un cancer de la prostate qui l’a rongé durant plusieurs années, a-t-on appris. C’est la perte d’un talent à la signature la plus emblématique, d’après les témoignages du Président Jacob Zuma rapportés par Jeune Afrique. Un talent bien au-delà de la musique. « C’est une immense perte pour le monde de la musique et le pays tout entier. (…) On n’oubliera pas sa contribution à la lutte pour la libération », regrette le président Sud africain cité par l’hebdomadaire.

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Hugh Masekela est reconnu comme le père du Jazz sud-africain. Né le 4 avril 1939 à Mpumalanga et formé tôt au piano, il a démontré son amour pour la musique en créant son groupe de jazz avec l’aide de son père qui lui offrira également par le biais de Louis Armstrong, une trompète. Du coup, le jeune garçon trouve le terrain fertile pour l’éclosion de son talent et deviendra célèbre trompettiste. Les notes de son cuivre ne seront pas seulement pour adoucir les mœurs. Le rendu aigüe de son excellent souffle dans l’instrument, sera très gênant pour les politiciens mais très bénéfique pour la lutte contre l’apartheid, l’oppression. Il devient alors un musicien-activiste et tenace comme son père, qui lui, a été expulsé vers les Etats-Unis. Le fils a quant à lui décroché en 1960 une bourse d’étude pour la London’s Guildhall School of Music. Il fera ensuite la Manhattan School à New-York, où il connut le début de ses décennies de gloire en musique. Ce fut pour lui, des années de rencontre et de collaboration avec plusieurs artistes américains de la musique, dont Miles Davis, Jimmy Hendrix, Marvin Gaye, Harry Belafonte, Paul Simon. Il s’est arraché une forte place parmi ces virtuoses du jazz, avec des créations toujours dans une musique engagée, avec son style de jazz mélangé à des rythmiques africaines. On cite entre autres, « Soweto Blues (South Africa Freedom Song) », qu’il a écrit en juin 1976 suite au massacre de Soweto, interprété par son épouse d’alors, la chanteuse Miriam Makeba », l’hymne pour le mouvement de libération de Nelson Mandela, Bring Him Back Home sorti en 1987. Avec toute la gloire à l’extérieur et son combat de loin, il a toujours rêvé de revenir chez lui. Rêve qu’il réalisera en 1990. Certes il est à nouveau absent physiquement, et cette fois-ci pour l’éternité, mais sa trompette ne cessera jamais de résonner dans les oreilles, notamment des bourreaux de la liberté, de la démocratie et de l’unité et du développement de l’Afrique.

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