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Dialogue social au Bénin : Une tâche à confier au Médiateur de la République

Par Franck Dossi
il y a 3 ans
(Tout le monde en parle)
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Ce que nous disons ici n’est pas contenu dans les textes qui régissent l’organisation, le fonctionnement et les attributions du Médiateur de la République. Il s’agit plutôt d’une contribution à la réflexion sur le dénouement de la crise sociale qui naît souvent des divergences entre le gouvernement et les centrales syndicales. Pour résoudre cet épineux problème, il parait raisonnable de confier la direction de ce dialogue social au médiateur en tant que personnalité neutre. Aux missions assignées au médiateur de la République, peut être ajoutée celle liée à la gestion du dialogue social qui réunit autour d’une table le gouvernement face aux centrales syndicales.

Cette belle idée du gouvernement Talon de créer un cadre de concertation entre gouvernement et centrales syndicales avait été accueillie avec enthousiasme par les centrales syndicales. Pour preuve, 6 centrales syndicales sur les 7 existantes avaient spontanément signé la charte de création de ce dialogue social. Seule la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin, Cstb, avec Essè Iko comme secrétaire générale à l’époque s’était abstenue de parapher le document.

Cette démarcation lui avait valu des invectives de la part de ses pairs et même un acharnement médiatique qui l’avait présenté comme l’ennemi de la paix et du dialogue. Mais à partir de 2017, les centrales syndicales qui avaient signé la charte ont changé de discours donnant tacitement raison à la Cstb. La dernière moitié de l’année 2017 sera marquée par une succession de mouvements de revendication organisés par les 7 centrales syndicales.

La persistance des tensions sociales

Celle organisée en octobre 2017 et qui a eu comme point de chute le ministère du Plan et du Développement, avait connu une grande participation des travailleurs. Depuis, les centrales syndicales ne tarissent pas de critiques à l’endroit du gouvernement. En dehors des récriminations liées à l’amélioration des conditions de travail de leurs membres, il y a surtout la question de détention arbitraire de deux secrétaires généraux de syndicats : celui de la Synapolice et celui de SynaEfc. Mais le courroux des travailleurs, a été provoqué par les réformes entreprises par le gouvernement dans le secteur de la santé. A cela s’ajoute  la privatisation annoncée de certaines entreprises d’Etat. Des initiatives de réformes et de privatisation prise par le  gouvernement sans contacter les centrales syndicales. Alors que l’article 6 de la charte sur le dialogue social recommande que le gouvernement contacte toujours les centrales syndicales avant d’engager toute réforme. Cette situation qui a donné lieu aux mouvements de grève observés depuis lors. En réaction, le gouvernementa appelé à la reprise du dialogue social.

La nécessaire intervention d’acteur neutre

Il était d’abord annoncé une rencontre des Sg de ces centrales avec le chef de l’Etat, la semaine dernière. Ce sont au final quelques ministres qui les ont rencontrés hier mardi 30 janvier 2018 à Cotonou. Mais certains secrétaires généraux des centrales syndicales doutent de l’aboutissement heureux de ces rencontres. Ils déplorent le fait que l’ordre du jour de ces rencontres soit établi de façon unilatérale par le gouvernement. Il reproche également au gouvernement de manquer de sincérité dans l’application des résolutions de ces rencontres. C’est pour cela qu’il paraît raisonnable de suggérer que la gestion de ces rencontres sur le  dialogue soit confiée au Médiateur de la République. En tant que personne morale neutre, le Médiateur de la République peut présider les rencontres sur le dialogue social en toute objectivité, en établir l’ordre du jour en contactant les deux parties au préalable, et en s’assurant du suivi des résolutions des rencontres. C’est la nécessaire orientation à suivre si le gouvernement et les centrales syndicales sont tous sincères et souhaitent réellement capitaliser ce cadre de concertation d’envergure et surtout pour éviter le dialogue de sourd comme ce fut le cas de la rencontre mardi dernier à l’Infosec de Cotonou

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