La justice nigériane devrait entendre ce lundi près d’un millier de combattants présumés du groupe djihadiste Boko Haram. Accusés d’actes terroristes et détenus depuis des années pour certains, des membres de la secte islamique Boko vont comparaître devant les tribunaux civils de la cour de justice de Kainji, une localité du centre du pays.
Plus d’audiences secrètes, les autorités judiciaires du Nigéria ont voulu satisfaire les exigences des organisations de défense des droits de l’homme notamment Amnesty International qui ont critiqué vertement une première procédure.
Des jugements et des condamnations
Même si des procès ont été suspendus pendant plusieurs mois pour permettre d’achever des enquêtes, près de 50 personnes avaient été dans un passé récent condamnés à des peines allant trois à 31 ans de prison. Près de 500 autres libérés pour manque de preuves tangibles.
En dehors de ceux qui seront jugés ce lundi, des milliers d’autres militants présumés détenus dans divers endroits du pays et seront jugés plus tard.
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