L’association franco-béninoise Ya Tchégbo soutient les femmes victimes de violences

Les femmes victimes de violences et exclues répertoriées à la suite d’une étude d’identification par des membres de l’Association franco-Béninoise Ya Tchégbo, ont bénéficié d’un château et d’une ferme dont la première pierre a été posée à Kpanrou dans la commune d’Abomey-Calavi, le jeudi dernier. L’association franco-béninoise Ya Tchégbo, créée en février 2016 en France et reconnue en 2017 au Bénin, a pour objectif la création d’une ferme d’accueil et d’insertion éco-responsable, pour permettre aux femmes victimes de violences et exclues de se réinsérer dans la société.

Dans un deuxième temps, un autre pole sera ouvert pour recevoir des toxicomanes sevrés en postcure. C’est dans ce cadre que l’association a mis à la disposition des femmes une ferme à Kpanrou dans la commune d’Abomey-Calavi, dont la pose de première a été effectuée ce jeudi 1er mars 2018. Le choix de cette communauté a été fait lors d’une étude d’identification par des membres de l’association, experts dans le domaine social en développement et bénévoles d’associations de la Vienne (France). Une étude qui a permis d’affiner la connaissance du contexte local grâce à son conseil béninois constitué dès sa création.

Au titre des actions menées, il faut noter qu’en moins de deux ans, l’association a acquis un terrain et financé un forage ainsi que la construction du château d’eau. Les femmes seront proposées par le Centre intégré de prise en charge des violences basées sur le genre de Cotonou, ou le Centre de promotion social de Calavi. Elles participeront au fonctionnement de la ferme et bénéficieront d’une prise en charge et d’un accompagnement psychosocial, éducatif de base et professionnel.

Selon la présidente de l’Association Karine Bonnifait, la ferme va accueillir trente deux femmes et leurs enfants. Leur réintégration dans le milieu social sera accompagnée d’un suivi adapté, et les femmes pourront bénéficier d’une aide pour réaliser leur projet de sortie par des microcrédits.

Le phénomène de la drogue évolue très rapidement au Bénin. C’est pourquoi Dr landry Yansunnu directeur adjoint de cabinet du ministre de la santé, a indiqué que ce centre est une réponse heureuse et providentielle

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