Bénin : La campagne de commercialisation de la noix de Cajou lancée

La commune de Djougou a servi de cadre au lancement de la campagne 2017-2018 de commercialisation de la noix de Cajou ce jeudi 15 mars 2018. Le prix du kilogramme de Cajou fixé par le gouvernement est 650 francs contre 600 francs que les paysans ont proposés. Le gouvernement a décidé de ce prix au cours du conseil des ministres du mercredi 13 mars dernier. La campagne est ainsi ouverte dans la commune de Djougou pour la période du 15 mars au 31 octobre 2018.

A l’occasion, plusieurs acteurs intervenant dans le secteur ont entouré le ministre de l’Agriculture de l’élevage et de la pêche Gaston Dossouhoui et celui de l’Industrie et du commerce Serge Ahissou.

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La filière anacarde, dit le ministre de l’agriculture de l’élevage et de la pêche, est la deuxième culture de rente après le coton. Il a estimé que les progrès observés en termes de volumes de production et d’exportation ne sont pas encore à la hauteur des attentes.

« Notre ambition, est d’en faire une filière attractive, génératrice d’emplois et de revenus à travers la modernisation des vergers d’anacardiers, le renforcement des unités de transformation et l’amélioration des circuits de distribution des noix d’anacarde et des produits dérivés », a indiqué le ministre Gaston Dossouhoui.

Pour sa part, le ministre de l’industrie et du commerce, Serges Ahissou a dit que des mesures sont prises par l’État pour renforcer l’organisation de la filière, notamment, à travers le renforcement des contrôles au niveau des frontières, le respect des conditions de déroulement de la campagne de commercialisation et le suivi des flux physiques et financiers de la filière.

L’anacarde est l’une des cultures de rente prépondérante dans les exploitations agricoles de Djougou. En 2015, la production de la noix d’anacarde à Djougou est estimée à 3.921 tonnes sur une superficie de 12.129 hectares.

Une réponse

  1. Avatar de Napoléon1
    Napoléon1

    Ce n’est paS la culture de ces produits exotiques et leur commercialisation à l’état brutt qui assurera le développement de notre pays. C’est la continuité de l’exploitation de l’homme par l’homme. Au lieu que nos populations continuent à se ployer comme des bêtes de sommes, pour travailler, et que l’étranger procède à la Transformation et s’approprie du total de la valeur ajoutée, il serait mieux d’aider nos populations à acquérir des savoir-faire et la maîtrise des Technologies nouvelles, pour s’épanuoir mentalement et manuellement.

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