Le gouvernement et les centrales et confédérations syndicales n’ont pas pu tenir la rencontre des négociations sur le dialogue social ce jeudi. Selon le Front, cette attitude du gouvernement est préjudiciable au dégel de la crise sociale.Pourquoi reporter à nouveau les négociations alors que tout le peuple attend le dégel de la crise pour le bonheur des milliers d’apprenants ?, s’est demandé le Front d’actions des syndicats de l’éducation dans son communiqué en date du 8 mars 2018.
Cette interrogation fait suite à l’annulation de la séance de négociation entre le gouvernement et les centrales et confédérations syndicales. Le Front fustige et souligne que « le gouvernement semble toujours ne pas prendre la mesure des choses comme pour dire au peuple béninois qu’il est finalement en mode année blanche ».
Soulignant les exigences des enseignants, Eric Roméo Péthos et Jean Adadja, porte-parole du Front martèlent que le dégel souhaité ne saurait intervenir sans le strict minimum que sont l’indexation des salaires, la signature des huit premiers projets d’arrêtés des statuts particuliers, le paiement de tous les arriérés de salaire aux vacataires.
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