L’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab), a procédé il y a quelques jours, au renouvèlement de son bureau. Et après deux mandats, Michel Adjaka (ancien secrétaire général) a passé la main. Dans la lettre ci-dessous, le doyen de la Faculté de droit et sciences politique de l’Université d’Abomey-Calavi Joël Aïvo, vient témoigner son admiration à Michel Adjaka pour le combat inlassable.
A
Monsieur Michel Adjaka
Magistrat
Ancien président de l’Unamab
Cotonou
Sèyivè, le 06 mars 2018
Objet : Félicitations
Monsieur le président, cher frère,
J’ai saisis l’occasion de la fin de votre mandat à la tête de l’Union Nationale des Magistrats du Bénin (UNAMAB), pour vous témoigner mon admiration pour le combat inlassable que vous avez mené au service de votre corporation, de l’indépendance de la justice et de la démocratie.
C’est non pas forcément pour l’investissement que vous avez eu durant ces six (06) dernières années pour la magistrature que je vous écris, je sais que vos collègues vous en seront reconnaissants. Mais, c’est davantage le combattant de la démocratie que je veux saluer. Ces dernières années, vous avez défendu devant nous tous, avec un courage admirable et une constance rare de nos jours, la veuve et l’orphelin ; les opprimés de tous bords, la liberté et la justice.
Nous sommes nombreux, cher Président, à penser que votre présence dans le débat public a contribué à rehausser l’image des juristes et à aider à démontrer que l’on peut vivre le droit et défendre ses convictions avec ténacité, loyauté et générosité.
J’ai eu le privilège, dans le cadre des travaux de la commission des réformes politiques et institutionnelles, de mesurer la rectitude de votre ligne de conduite, la constance de vos idées, votre fidélité au droit et votre attachement aux valeurs de la République.
C’est donc pour l’ensemble de votre œuvre que je vous adresse, à vous ainsi qu’à ceux qui vous ont accompagné tout au long de vos deux mandats à la tête de l’UNAMAB, mes vives félicitations. J’en profite pour vous souhaiter une bonne suite de carrière au service de notre peuple et des idéaux qui lui sont si chers.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président , à l’assurance de ma considération.
Professeur Frédéric Joël AÏVO
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