Bénin : Trois jours d’échanges pour des solutions durables aux défis du développement

Il se tient depuis ce mercredi 28 mars 2018, à l’Université d’Abomey-Calavi, les journées portes ouvertes de la Faculté des lettres, langues, arts et communication (Fllac). Axée sur le thème : « Lettres, langues, arts et communications au service du développement d’une nation », cette première édition permettra aux participants de réfléchir, trois jours durant, sur les questions liées aux langues, cultures, arts et communication en Afrique et dans le monde, pour enrichir les idées.

« Les pseudos scientifiques qui estiment que les lettres, langues, arts et communication sont un gouffre financier dans lequel les Etats investissent d’importantes sommes sans garantie, se trompent ». Cette déclaration du premier vice-recteur chargé des affaires académiques de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac), montre bien l’intérêt des journées portes ouvertes de la Faculté des lettres, langues, arts et communication (Fllac), dont la cérémonie d’ouverture a eu lieu hier mercredi 28 mars 2018, à l’amphi Houdégbé de l’Uac.

Thème choisi pour cette première édition : « Lettres, langues, arts et communications au service du développement d’une nation ». Trois jours durant, les participants venus entre autres du Togo, Burkina-Faso, Cameroun, Niger et bien évidemment du Bénin, vont réfléchir sur les questions relatives aux langues, arts et communication, pour qu’elles répondent davantage aux défis du développement durable. Dans ses propos liminaires, le doyen de la Fllac Flavien Gbéto n’a pas manqué de souligner la pertinence dudit thème.

« Des métiers au service du développement »

A l’en croire, ce thème qui fait partie intégrante de leur plan d’action pour l’année 2018, permet de montrer que les métiers de lettres, langues, arts et communication, contribuent énormément au développement économique, social, culturel et scientifique des nations. Pour preuve, il évoque l’ouvrage intitulé ‘’Et si la Flash n’existait pas ?’’, du professeur Adrien Huannou, doyen honoraire de l’ex-Flash, dans lequel ce dernier a montré à suffisance la contribution des lettres, langues, arts et communication au développement d’un pays.

« En assurant le bien-être social et psychologique, en favorisant le rapprochement des cultures et la communication pacifique, ces disciplines se positionnent comme préalables à tout développement », a-t-il précisé.

Par ailleurs, il estime que la qualité de cette activité ne tient pas au grand nombre de participants, mais à la diversité de leur provenance, doublée de la richesse des communications et de la contribution des panélistes, pour l’atteinte des objectifs de développement de nos nations en général, et du Bénin en particulier.

En plus des communications

En dehors des communications scientifiques poursuit-il, les journées portes ouvertes intègrent la foire aux livres, l’information et la sensibilisation sur leurs offres de formations dans les départements et instituts. Il faut rappeler au passage que la Fllac compte cinq départements, que sont le département des sciences du langage et de la communication, le département des Lettres modernes, le département d’études germaniques, le département de philosophie hispanique et de civilisation Afro-américaine, et celui d’Anglais. Elle compte aussi des instituts et laboratoires.

« Je renouvelle mes sentiments de gratitudes à vous tous, pour l’organisation et la tenue effective des premières journées portes ouvertes intégrant le premier colloque international de notre faculté », a-t-il conclu.

La Fllac, une entité « courageuse »

Après avoir reconnu la pertinence du thème choisi, Marcel Zannou le premier vice-recteur chargé des affaires académiques de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac), a fait observer qu’en moins d’un an et demi d’existence, la Fllac a mené des actions courageuses et se positionne aujourd’hui comme une entité importante.

« Ce colloque en est une preuve » a-t-il indiqué, avant de souhaiter aux participants de fructueux échanges durant leurs travaux, comme Bienvenu Koudjo le directeur de cabinet du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. A en croire le Dc, il s’agit d’un sujet fédérateur, mais qui interpelle tout autant chaque enseignant dans la place qu’il joue dans le développement de sa nation.

« Ce colloque vient à point nommé, car il permet de donner corps au Pag à travers ses réformes, notamment au niveau supérieur » a-t-il mentionné.

Je reste convaincu que les trois panels des journées portes ouvertes apporteront des solutions durables aux défis du développement, a laissé entendre le Dc avant de lancer officiellement les travaux desdites journées.

Les panels des journées portes ouvertes

Au cours des trois jours de rencontre, plus d’une cinquantaine de communications seront présentées dans trois panels à savoir : Lettres et arts dans le processus de développement (1er panel) ; Langues et communications dans le processus du développement (2e panel) ; et, la sémiotique, l’interculturalité et interdisciplinarité (3e panel)

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