Au Togo, le dialogue entre le pouvoir et l’opposition bat de l’aile. Il est suspendu par les opposants qui ont refusé de cautionner un quatrième mandat pour le président Faure Gnassingbé. Alors que le monde entier a les yeux braqués sur ce qui se joue au Togo en termes de dialogue entre pouvoir et opposition, un point de divergence entre ces parties prenantes au dialogue suspend les travaux à une date ultérieure : un accord qui autorise un quatrième mandat du président Faure Gnassingbé.
Le rétablissement de la constitution de 1992 tant voulu par la coalition de 14 partis d’opposition et ses implications dont la première est d’empêcher le président actuel Faure Gnassingbé de briguer un quatrième mandat en 2020 n’est pas accordé à ces derniers. Ce qui a fait que le dialogue a été suspendu à une date ultérieure. Le parti au pouvoir l’Union pour la République (UR) et le gouvernement se sont gardés de faire de déclaration sur ce principal point de divergence.
En dehors de ce point, les opposants ont exigé avant la reprise des discussions la satisfaction des autres mesures d’apaisement concernant la levée de l’état de siège sur les villes de Sokodé, Bafilo et Mango.
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