Supposée candidature à la présidentielle : Samuel Eto’o répond à Jeune Afrique

L’international camerounais, Samuel Eto’o n’a pas du tout apprécié l’article publié par le magazine Jeune Afrique. Un article présenté comme une interview de la star camerounaise dans laquelle Samuel Eto’o aurait confié vouloir se présenter aux élections présidentielles.Nous vous le disions il y a quelques heures (lire ici). L’information avait plus l’air d’un gros canular du 1er avril qu’une réelle interview de Samuel Eto’o. Il n’y avait qu’à lire les déclarations loufoques attribuées au footballeur pour le deviner. 

Des déclarations qui n’ont pas du tout fait plaisir à Samuel Eto’o qui a diffusé sur ses profils sociaux un communiqué en guise de droit de réponse. Dans ce droit de réponse, il a dénoncé les propos à lui attribués et la légèreté avec laquelle certains sujets sérieux (notamment la question de la crise anglophone) sont abordés dans l’article de Jeune Afrique. Le footballeur a également ciblé le site français France 24 qui a relayé l’interview. Pour finir il a appelé les responsables d’édition desdits sites à publier son droit de réponse sans quoi il se réserve le droit d’intenter une action en justice pour diffamation. Lire ci-dessous la réponse de Samuel Eto’o.

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Droit de réponse de Samuel Eto’o à Jeune Afrique et France 24

Sous les titres “Je rêve de la présidence comme Jules César rêvait de Rome.” « Samuel Eto’o candidat à la présidentielle » et profitant d’une tradition séculaire liée au 1er avril, certains « journalistes » ont publié ce dimanche dans leurs éditions en ligne, une interview fictive sur une supposée volonté de ma part de me présenter au scrutin présidentiel camerounais de 2018.

Au regard de ce qui a été écrit, il apparaît que ces derniers ont voulu surfer sur deux éléments pour générer un effet malsain de buzz : La récente élection de mon cher ainé son excellence Georges Weah à la présidence de la République du Liberia et la notoriété que j’ai durement acquise au fil des années dans la pratique du football.

Or ce canular est malfaisant aussi bien sur la forme que sur le fond.

Pour ce qui est de la forme, En tant que camerounais je suis profondément respectueux des institutions de mon pays et ceux qui les incarnent. J’estime par conséquent que l’élection présidentielle de 2018 au Cameroun et l’exercice de la fonction suprême sont très importants pour que l’on puisse en parler avec autant de légèreté. Plus grave, les auteurs de cette farce évoquent pour la railler la crise anglophone. Une situation qui cause au quotidien la désolation et le deuil dans mon pays.

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Pour ce qui est du fond, tant en ce qui concerne les références malsaines à la première dame du Cameroun, qu’à mon épouse ou à mon « rapport » à la gestion du pouvoir et les relations avec mes ainés; j’estime que les propos attribués à ma modeste personne sous le couvert d’une supposée farce sont absolument réducteurs et dénotent un manque de respect total de la part de leurs auteurs qui prentendraient qu’en 2017 j’aurais déclaré « avoir toujours rêvé de faire la politique » en precisant que « le moment tant attendu est enfin là ! ».
Enfin, je retiens que ces « média » en ont profité pour étaler le fond de leurs pensées sur le Cameroun!

Samuel Eto’o Fils

3 réponses

  1. Avatar de Jojolabanane
    Jojolabanane

    Qui lui a rédigé le droit de réponse ?

    1. Avatar de Babalao
      Babalao

      Quel est ton problème par rapport à son droit de réponse

      1. Avatar de Aziz Bis
        Aziz Bis

        C’est que il a parlé sans rien dire, sans préciser qu’il a envie ou pas de se présenter aux présidentielles dans son pays 

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