Après Macron, c’est au tour d’Angela Merkel d’effectuer le déplacement à Washington. L’objectif affiché est de convaincre Trump de ralentir sur les taxes douanières et de rester au sein de l’accord sur le nucléaire iranien. L’Europe continue d’amadouer le président américain Donald Trump. Ainsi, après la visite du président français Emmanuel Macron, qui n’a visiblement pas réussi à obtenir ce qu’il souhaitait, c’est au tour de la chancelière allemande de faire le déplacement. Cependant, il semblerait que celle-ci y aille sans grands espoirs puisque le gouvernement allemand a assuré qu’il partait du principe que les fameuses taxes douanières sur l’aluminium et l’acier, allaient entrer en vigueur dès le 1er mai prochain.
Des mesures qui ont provoqué l’ire de l’UE qui a annoncé des représailles concernant les exportations américaines. Là encore, Donald Trump a bombé le torse, assurant que si l’UE tentait de réagir, celle-ci serait de nouveau touchée par des taxes punitives stratégiques. Ainsi, l’idée de l’Allemagne est de gagner du temps tout en négociant âprement. Le second objectif pour la chancelière allemande est de tenter de convaincre Donald Trump qu’une sortie de l’accord sur le nucléaire iranien est une mauvaise idée. En effet, Trump estime que cet accord est un peu trop laxiste à son goût, donnant trop d’espace de liberté à Téhéran.
Souhaitant un accord plus global et mieux maitrisé celui-ci ne serait donc pas contre l’idée de se retirer afin d’engager de nouvelles négociations sur le sujet. Assurant vouloir cultiver et soigner la relation Europe-USA, Angela Merkel part tout de même de très loin.
En effet, sa relation avec le président Trump n’est pas au beau fixe. Alliée indéfectible depuis près de 70 ans, l’Allemagne s’est retrouvée sur le banc des accusés. Selon le président Trump, le pays n’en fait pas assez en ce qui concerne les dépenses en matière de sécurité et accueillerait trop de réfugiés musulmans au goût des Américains.
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