Le préfet du Littoral s’est confié à la presse cet après-midi depuis le village des médias du stade de l’amitié Général Mathieu Kérékou. Modeste Toboula est revenu sur les grandes décisions qu’il a pris depuis son arrivée à la préfecture de Cotonou.Modeste Toboula s’est d’abord prononcé sur l’interdiction de sortie des Egoun goun à Cotonou. Pour le préfet du Littoral, cette mesure a été prise en raison des cas de trouble à l’ordre public observés lors de la sortie de ces revenants.
Il n’est pas rare de voir un Egoun goun porté des coups à un citoyen selon Modeste Toboula. De plus, il y a une dualité au sein de la structure chargée de régenter le culte. Sa décision intervient donc pour permettre aux acteurs de ce secteur de le réorganiser. Ils disposent pour cela d’un délai de 02 mois a l’issue duquel ils vont reprendre langue avec la préfecture pour exposer les résultats de leur concertation. Modeste Toboula a par ailleurs évoqué les menaces dont il a fait l’objet après la prise de cette décision.
« Après cette décision, (les gens m’ont dit que) je ne vais pas faire sept jours (et pourtant) je suis encore là  » a déclaré le préfet
Cotonou ne sera pas la poubelle des autres
Au sujet du rapatriement des mendiants, le Préfet Modeste Toboula a été très clair. A en croire le Préfet Modeste Toboula, la mendicité n’est pas tolérée dans les grandes villes du Niger. Les autorités ont pris des mesures pour envoyer les mendiants dans les villages avec la promesse de les priver de liberté s’ils revenaient encore en ville.
Si le Niger, pays de provenance de la plupart des mendiants de Cotonou a pris ces mesures sévères, il n’y a pas de raison pour que la ville de Cotonou reste inactive face à ce phénomène selon le préfet du Littoral. En tout cas, Cotonou ne sera pas la poubelle des autres a-t-il indiqué. Il a par ailleurs mis en garde les mendiants qui oseraient revenir au Bénin. Ils seront encore rapatriés a t-il assuré .
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