Le président de la république, Patrice Talon, est en visite depuis hier au Vatican en Italie. Plusieurs rencontres sont au rendez-vous, dont l’audience avec le Pape François. C’est une visite à caractère religieux, au cours de laquelle le chef de l’Etat assistera à des offices religieux, aux prières et même fera des balades en compagnie de son épouse Claudine Talon, sur des sites de l’histoire de l’église catholique romaine. Le président béninois sera reçu dans l’après-midi du vendredi, par son homologue italien, pour une audience d’une trentaine de minutes.
Il s’entretiendra ensuite avec les acteurs de la coopération catholique internationale, notamment le secrétaire général de Caritas. Mais avant, dans la matinée du vendredi, le président Talon aura un tête-à-tête avec le Pape François. Les deux personnalités auront des échanges sur l’actualité nationale et internationale. A huis clos, ils aborderont le fameux dossier de l’Eglise catholique de Jésus christ de Gbanamè, qui défraie depuis quelques années la chronique, aussi bien au Bénin qu’à l’étranger. Le Saint Siège reproche au Bénin d’avoir laissé prospérer cette église, qui nomme des prêtres de l’église catholique romaine comme Pape, cardinaux et évêques.
Cette congrégation religieuse a récupéré des milliers de fidèles catholiques, et continue d’étendre son influence sur tout le territoire national, voie à l’international. Le Vatican n’a pas non plus apprécié le rapprochement de Parfaite, la fondatrice de l’église de Gbanamè, avec le candidat Patrice Talon, lors de la campagne pour l’élection présidentielle de 2016. Elle avait soutenu et appelé ses fidèles à voter pour l’homme du Nouveau Départ. Le Pape François tient à faire connaitre à Patrice Talon, ses intentions sur cette église qui dérange les activités de l’église catholique romaine au Bénin.
Le Pape François remettra au chef de l’Etat les résultats d’une enquête réalisée sur les agissements de l’Eglise catholique de Jésus Christ de Gbanamè, au Bénin. Cette visite du Président Talon n’est qu’une opération de charme à l’endroit de l’église catholique romaine, qui n’est pas satisfaite de la gestion qui est faite de l’affaire de l’église de Gbanamè depuis l’arrivée de Talon au pouvoir. En réalité, Talon est à Rome pour se réconcilier avec le Vatican. Mais il reste pour lui de régler définitivement le cas de l’église de Gbanamè, pour que cette réconciliation soit sincère
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