Bénin – Donga : Pour viols répétés sur mineur, un directeur d’école écope 15 ans de réclusion criminelle

Le jugement de la trente-sixième affaire inscrite au rôle de la première session 2018 de la cour d’appel de Parakou a a été bouclé.  Il ressort du verdict que le sieur Julien Sossou, âgé de 46 ans et enseignant de profession, a été condamné à la peine de 15 ans de réclusion criminelle pour viol à répétition sur des écolières mineures. C’est conformément aux dispositions répressives contenues dans le code pénal en ses articles 332 et 333 et l’article 3 de la loi 2011-26 du 09 janvier 2012 portant prévention et répression des violences faites aux femmes que le sieur Julien Sossou, âgé de 46 ans, enseignant de profession et directeur d’école, en poste à l’école primaire publique de Donga a été condamné par la cour d’appel de Parakou.

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En poste à l’école primaire publique de Donga dans la commune de Djougou, Julien Sossou a coutume de tromper la vigilance de ses apprenantes et de les attirer dans l’antichambre de son bureau. Les apprenantes désignées  XX, BB et VV  âgées respectivement de onze, douze et treize ans, ont succombé aux envies sexuelles du directeur Sossou.

C’est en effet, suite à ces actes dont il est coutumier sur la nommée XX que celle-ci est tombée enceinte après son quatrième forfait. A la barre, le sieur Julien Sossou a réfuté l’infraction (attentat à la pudeur) mise à sa charge. Après la réquisition du représentant du ministère public (Léon Yèhouénou), la plaidoirie de l’avocat-conseil (Me Jean-Claude Gbogbénou) de l’accusé, la cour a déclaré le sieur Julien Sossou coupable de crime de viol sur mineur.

Par ailleurs, la cour a renvoyé les intérêts et les dommages de la partie civile à une session ultérieure compte tenu de la mobilisation non suffisante des preuves pouvant évaluer le coût réel.

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En détention préventive depuis le 03 octobre 2014, le sieur Julien Sossou, de nationalité béninoise retourne en prison pour purger le reste de sa peine.La cour est composée du président Célestin Zanouvi, des assesseurs Jean-Pierre Yérima Bandé et Noël Houngbo, et de Me François Nougbodohoué qui a tenu la plume.

2 réponses

  1. Avatar de Fawaz
    Fawaz

    voilà l’endroit où j’ais besoins des commentaire pour condamné celà,et applaudir la justices,mais force est resté de constaté que les béninois ne sont intéressé que par la politique rien d’autre que la politique,toujours critiqué c’est ça le vrai visage du béninois au lieux d’encourager certains action comme telle ,où interpelé le gouvernement par rapport au accident répété de la circulation de faite que 60% des béninois ne connaisse pas le code de la route nie n’ont de permis de conduire pourtant il sont déversés chaque jous dans la circulation un danger a dénoncé

  2. Avatar de Prince Toffa 1er
    Prince Toffa 1er

    Des pédophiles de cette espèce, on doit les émasculer purement et simplement. Les traumatismes psychologiques infligés à ces trois filles à travers ces viols ne sont souvent pas facilement guérissables. Les séquelles restent toujours à vie chez la ou les victimes. Et le malotru va purger sa peine, va sortir de sa prison et poursuivra ses basses besognes sur d’autres victimes.

    Putain de Droits de l’homme, tu n’es pas mon option !!!

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