La gestion du contentieux électoral par la Cour suprême pendant les municipales, communales et locales de 2015 fait l’objet d’un séminaire qui s’ouvre demain au siège de l’institution à Porto-Novo.Pendant trois jours, les représentants de la Céna, de l’Ancb, des partis politiques et de l’Assemblée nationale vont apprécier les difficultés rencontrées par le juge électoral dans la gestion du contentieux électoral né des élections municipales, communales et locales de 2015 . Ils vont ensuite faire des recommandations en vue d’une correction du Code électoral pour une meilleure organisation de ces élections la prochaine fois. Au nombre des difficultés rencontrées par le juge électoral, il y a le délai de six mois donné par le Code électoral à la Cour suprême pour vider tout le contentieux des élections communales, municipales et locales de 2015.
Un délai trop court. Au lieu de 6 mois, la Cour suprême a passé près de trois ans à examiner plus de 1600 dossiers de recours qui lui sont parvenus après ces élections. Jusqu’à présent des villages et des quartiers de ville n’ont pas de chef parce que les locales de 2015 ont été entachées d’irrégularités dans ces villages et quartiers de ville.
Pour le juge électoral, ces dysfonctionnements étalent au grand jour les insuffisances des élections communales et locales de 2015.
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