L’affaire Benalla prend une autre tournure en France. Alors que le camp présidentiel tente d’éteindre la flamme, certains sortent du cadre défini par le parti. C’est le cas de la députée de la République en marche Sonia Krimi. Elle s’était déjà illustrée lors de la crise des migrants en critiquant l’exécutif lorsque la France avait refusé d’accueillir les migrants de l’aquarius. Sonia Krimi semble être l’électron libre de La République en marche, elle qui veut reprendre sa liberté d’expression au sein de la majorité présidentielle. C’est donc logiquement que l’affaire Benalla la fait une fois encore sortir de ses gonds.
Dans des propos rapportés par la chaîne française LCI, la députée fustige : « Je ne comprends pas pourquoi Alexandre Benalla n’a pas été viré le 2 mai. Je suis abasourdie. On avait été élus pour la transparence, ça ressemble au vieux monde« . Un discours qui tranche avec celui des autres députés de la majorité. Sur BFMTV, Sonia Krill va encore plus loin :
« Il faut avoir le courage et l’audace de dire ‘on s’est trompés‘. C’est une affaire grave, qui n’était pas transparente depuis le départ alors que nous avons promis aux Français transparence, probité. Ils ne comprennent pas aujourd’hui pourquoi on ne prend pas la parole, pourquoi l’exécutif ne se justifie pas (…) Personne n’est au-dessus de la loi, et quand un conseiller travaille auprès d’Emmanuel Macron je veux savoir quelles sont ses compétences, combien il est payé… Sinon on sera comme les autres » à lancé la représentante du peuple
Des déclarations qui doivent mettre le camp présidentiel dans tous ses états.
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