Le directeur général des infrastructures a été reçu ce mercredi sur l’émission Boulevard des opinions de la radio Soleil Fm. Jacques Ayadji a encore apporté des clarifications sur l’augmentation des frais de péage.Selon les explications du Dgi, le premier poste de péage construit au Bénin est celui de Grand-Popo. Il date de 1987.A l’époque, le droit de passage était fixé à 400 FCFA. Il y a eu ensuite le poste de péage d’Ahozon. Quand ce poste a été mis en service, en 2008, « l’Etat a décidé de revoir à la baisse ce droit de passage au niveau de Grand- Popo pour que les 400 FCFA perçus à Grand-Popo soient répartis entre» les deux postes de péage. A l’ouverture de celui d’Ekpè en 2003, le droit de passage a été fixé à 150 FCFA.
Il y a 10 ans, poursuit Jacques Ayadji, les besoins d’entretien des routes étaient de l’ordre de 10 milliards. Les ressources collectées au niveau de ces postes de péage couvraient à peine le tiers des dépenses. En ce moment, il y avait d’autres ressources complémentaires qui aidaient à colmater les brèches. Il s’agit notamment les fonds des partenaires techniques et financiers et les taxes perçus à l’achat du carburant. En raison de l’inconduite des populations qui ont contribué à dégrader les routes par diverses pratiques, les bailleurs de fonds n’ont plus voulu accompagner le gouvernement.
Le gouvernement également n’a pas fait évoluer les prix au niveau de ces postes de péage. A en croire le directeur général des infrastructures, l’exécutif actuel a décidé de changer la donne en fixant des frais de péage qui puissent permettre d’entretenir les routes. Selon Jacques Ayadji, il fallait même multiplier par quatre les anciens prix mais le gouvernement a choisi d’aller progressivement en doublant les tarifs.
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