Le président du parti des valeurs républicaines (PVR) Loth Houénou s’est prononcé en faveur du retrait du doit de grève aux agents des secteurs sensibles de notre pays à savoir la santé, la magistrature et la police républicaine. Reçu ce dimanche 1er juillet sur le plateau de l’émission ‘’En toute vérité’’ de Tado fm Loth Houénou propose que le retrait du droit de grève soit élargi au secteur de l’éducation.Loth Houénou a donné la vision de son parti sur le retrait du droit de grève aux agents de la santé, de la police républicaine et des magistrats. Le parti des valeurs républicain (PVR) soutient la démarche et justifie sa légalité. il se désole qu’au Bénin, la grève soit utilisée comme un instrument de chantage. « La suppression du droit de grève a subi les voies les plus légales. Les pays où il y a de grèves sont très développés. On a compris que des gens utilisent les grèves comme une machine de chantage et le chef de l’Etat Patrice Talon est venu réformer » a révélé le président du PVR.
Il va plus loin demander purement et simplement que cette suppression soit élargie au secteur de l’éducation qui est le poumon du développement humain et social.
« La suppression de grève règle un problème social. Nous (PVR) on a déjà proposé que ça aille vers l’enseignement. Victor Hugo a dit chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne. Aucun citoyen sérieux ne peux gagner un homme, un enfant demain en le voyant en dépravation avec des grossesses non désirées du fait de la grève » a indiqué Houénou.
Pour que cette situation soit réglée une fois pour de bon, il annonce que le PVR va saisir la représentation nationale pour légiférer sur le retrait du droit de grève aux enseignants.
« Nous allons saisir la représentation nationale avec des écrits formels. Il faut qu’au niveau de l’éducation on interdise les grèves. L’enseignant peut être présent à son lieu de travail en ayant satisfaction à ses revendications » a-t-il martelé.
Le président du PVR, Loth Houénou propose aux travailleurs de s’organiser de façon à saisir les médias pour faire savoir leurs revendications au lieu de procéder à des débrayages pour se faire entendre.
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