Après la polémique suscitée par l’augmentation des frais de péage, le directeur des infrastructures est sorti de sa réserve pour apporter des clarifications. C’est à travers une intervention sur la radio Tokpa, ce lundi 02 juillet 2018.Selon les explications de Jacques Ayadji, les études faites par le gouvernement ont montré que « ce qui est perçu par l’Etat au niveau de ces péages ne représente que le quart de ce qui devrait être normalement perçu ». Pour le Dgi il fallait multiplier par quatre les anciens prix si on devait s’en tenir aux études , mais le gouvernement a choisi d’aller progressivement. C’est d’ailleurs pour cela que la nouvelle tarification a été élaborée.
« Aujourd’hui lorsque vous quittez Cotonou pour Parakou, ce n’est qu’à Diho que vous rencontrez un poste de péage. La norme c’est un péage de 1000 Francs CFA sur 100 km… Si entre temps, il a été retenu 150 FCFA à Ekpè, c’est parce qu’on a estimé que les gens ne peuvent pas quitter Cotonou pour Porto-Novo vice versa et payer les 1000 FCFA , on a donc réparti ces 1000 FCFA sur tous les péages de la voie côtière mais de Cotonou à Diho, il n’y a rien d’où les 1000 Fcfa retenus à l’époque » a expliqué le Dgi.
Payer et être ensuite exigeant
Il a exhorté les populations à payer les nouveaux tarifs pour qu’on ait de belles routes. A l’en croire, la construction des routes devient de plus en plus cher. Ce qu’il faut il y a 10 ans pour construire un kilomètre de route n’est pas la même chose qu’il nous faut aujourd’hui, a indiqué le Dgi.
« Ce que moi j’aurais fait à leur place, c’est que je paye mais derrière je deviens exigeant en ce qui concerne la qualité des routes » conseille Jacques Ayadji. Il fait cependant remarquer , qu’il est du devoir de chaque citoyen de préserver les infrastructures.
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