La proposition d’amendement constitutionnelle sera soumise à référendum. Ainsi en ont décidé les députés à l’issue d’un vote qui s’est déroulé au parlement hier jeudi 05 juillet 2018. Dans une interview accordée à Rfi,le directeur de la communication à la présidence de la République a donné sons avis sur ce vote.« La majorité présidentielle au parlement ne dispose pas des 4/5 è des voix au parlement. En engageant cette proposition de réforme les députés de la mouvance présidentielle étaient conscients qu’ils n’allaient pas forcément obtenir les 4/5è , par contre, ils étaient certains d’avoir au moins les ¾ pour aller au référendum. Et donc à l’arrivée, objectif atteint » a déclaré M Houngbédji.
Le directeur de la communication à la présidence de la République a par ailleurs battu en brèche les mauvaises intentions prêtées au gouvernement par rapport à cette proposition de réforme constitutionnelle. A l’en croire, dès qu’on élève le débat sur la révision de la constitution, on pense forcément que les chefs d’Etats en place veulent s’éterniser au pouvoir . Pour lui, c’est peut être le cas ailleurs mais « ça n’a jamais été le cas ici.En tous cas, sous le président Talon ».
La réforme proposée vise à faire élire les députés l’année prochaine en même temps que les élus locaux et communaux pour qu’il y ait un mandat transitoire, sachant qu’en 2021, il y a une élection présidentielle. A partir de 2026, l’objectif c’est d’avoir les élections tous les cinq ans dans le pays, a expliqué Wilfried Léandre Houngbédji.
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