Syrie : des casques blancs exfiltrés par le Canada et le Royaume-Uni

En Syrie, des centaines de Casques Blancs de l’ONU ont été exfiltrés, passant notamment par la Jordanie. En effet, le Royaume a accepté de soutenir cette mesure au nom de la solidarité.Plusieurs centaines de Casques Blancs de l’ONU, viennent effectivement d’être évacués de Syrie afin d’être transférés en Jordanie. Interrogé à ce sujet, le porte-parole jordanien du ministère des Affaires Etrangères, Mohammed al-Kayed, a assuré qu’Amman avait très vite accepté que l’ONU transit par la Jordanie, pour qu’environ 800 citoyens Syriens et des Casques Blancs puissent traverser le pays afin de se rendre ensuite, dans l’Occident. Si l’Organisation des Nations unies prendra en charge les Casques Blancs, les civils Syriens eux, pourront rester au Royaume durant trois mois au maximum, avant d’être envoyés en Allemagne, au Canada ou encore en Grande-Bretagne.

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Une force détestée par Moscou et le régime d’el-Assad

Les Casques Blancs eux, seraient une bonne centaine et ont également été évacués pour des raisons de sécurité. Selon Raëd Saleh, chef de ces derniers, les bénévoles des Casques Blancs étaient en fait encerclés dans les provinces de Qouneitra et Deraa, au sud du pays. Certains étaient d’ailleurs coincés sur le plateau du Golan, entre la ligne de démarcation délimitant Syrie et Israël et les forces du régime d’el-Assad.

Si les conséquences d’une telle situation auraient pu être dramatiques, tout le monde s’en sort finalement à bon compte. Une réussite, saluée par Chrystia Freeland, ministre canadienne des Affaires étrangères, qui a assuré qu’Ottawa, a toujours et continuera toujours à défendre les Casques Blancs, cette force encore peu connue il y à de ça plusieurs mois mais qui est très vite entrée dans les mémoires collectives via d’innombrables vidéos partagées sur les réseaux sociaux, vidéos au cours desquelles nous pouvons les voir se ruer sur des bâtiments explosés ou des rues bombardées afin de sortir de nombreuses victimes ensevelies.

Si ces derniers assurent n’être affiliés ou rattachés à aucun groupe ou mouvance politique, Moscou et le régime Syrien n’arrivent pas à les supporter, les accusant notamment d’être des marionnettes liés à des groupes djihadistes.

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