Malgré, une relative accalmie, constatée ces derniers mois, il n’en reste pas moins, que la tension reste vive au Togo. Entre les sympathisants du Parti au pouvoir, et la coalition de l’opposition le climat reste lourd.La crise togolaise, continue de s’enliser. Cela fait plusieurs mois que le pays est en situation d’instabilité politique, entraînant des violences, qui ont débouché sur la mort de bon nombre de citoyens. De médiation en médiation, les différents protagonistes, ont dans un premier temps, mis de l’eau dans leurs vins, et on a assisté à une relative trêve.
Cependant, la particularité de cette crise, réside dans le fait qu’elle peut dégénérer à tout moment. Il suffit d’une petite étincelle pour provoquer l’incendie. Les pays de la CEDEAO, ont compris la situation volatile, qui prévaut au Togo, raison pour laquelle, une mission de l’institution sous-régionale a récemment séjourné à Lomé pour mener de nouvelles négociations.
Interdiction de manifester, du 23 Juillet au 1er Août
Selon le ministre, en charge de la sécurité, le général Damehame Yark, le Togo accueillera plusieurs rencontres internationales dans les jours à venir, donc il faut un environnement calme pour que ces rencontres puissent se dérouler normalement.
Décision a donc été prise, d »interdire toutes manifestations allant du 23 juillet jusqu’au 1er août. L’opposition, quant à elle, est scandalisée, et accuse le pouvoir en place de vouloir museler la liberté de manifester, qui est un droit constitutionnel. Une de ces représentantes parle en ces termes
« On ne peut comprendre », dit-elle, « qu’à cause des réunions internationales, on veuille interdire un droit constitutionnel ». Pour elle, « c’est bien la preuve que nous ne sommes pas en démocratie ».
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