Wanep-Bénin n’est pas en collusion avec la minorité parlementaire, clame la coordonnatrice

Le Réseau ouest africain pour l’édification de la paix (Wanep-Bénin) a fait à Cotonou, le mercredi 18 Juillet 2018 une déclaration pour prévenir des menaces qui pèsent sur la démocratie. Excluant nommément la minorité parlementaire dans l’adresse cinglante à la classe politique, la coordonnatrice de Wanep Bénin rassure que l’organisation n’est pas en collusion avec  l’opposition parlementaire.S’il faut le résumer, la déclaration de Wanep-Bénin fait à Cotonou, le mercredi 18 Juillet, s’est adressé à trois catégories d’acteurs de la vie sociopolitique à savoir primo les députés de la majorité parlementaire (qu’elle a invité à épargner au pays un conflit électoral),secundo au chef de l’Etat  (à qui elle a demandé de  rappeler la majorité parlementaire à la méthode et au dialogue avec les autres acteurs politiques) et tertio aux organisations de la société civile(qui doivent maintenir et renforcer la veille citoyenne).

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Reçue sur le plateau de 100% Bénin de Sikka Tv jeudi dernier, la coordonnatrice de Wanep-Bénin, Maryse Glèlè Ahanhanzo explique les raisons pour lesquelles le message ne s’adresse pas nommément au groupe de 19 députés formant la minorité à l’Assemblée nationale.

« C’est un présupposé de notre part que la minorité était déjà ouverte au dialogue. Par exemple, pour le processus de révision de la constitution certains députés du bloc de la minorité ont demandé une semaine pour aller discuter avec leurs bases. (…)Je rassure que rien n’a été fait avec la minorité parlementaire» a clarifié la coordonnatrice de Wanep-Bénin.  Elle a aussi fait savoir que Wanep-Bénin s’est adressé au chef de l’Etat dans l’espoir qu’il intervienne auprès des députés du BMP.

« Nous nous sommes adressés au chef de l’Etat parce que nous pensons qu’il aurait une influence sur le groupe de la majorité parlementaire » a renchéri Maryse Glèlè Ahanhanzo.

Elle n’a pas manqué d’insister sur le caractère ‘’conflitogène’’ de la modification des lois électorales dans la sous-région. Une triste réalité que le Bénin doit éviter aux dires de celle-ci.

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