Après un message posté par le président Trump concernant la situation actuelle en Afrique du Sud, le gouvernement Ramaphosa a décidé de monter au créneau, demandant à Washington de ne pas se mêler des affaires du pays.Actuellement en proie à de graves difficultés économiques et sociales, exacerbées par le regain des tensions raciales entre population noire et population blanche, l’Afrique du Sud s’est retrouvée attaquée par le président américain Donald Trump ! En effet, c’est via son canal de communication fétiche, savoir Twitter, que ce dernier a assuré s’inquiéter des nombreuses expropriations et meurtres de grande ampleur visant les fermiers blancs sud-africains : « J’ai demandé au secrétaire d’État @SecPompeo d’étudier de près les saisies de terres et de fermes, les expropriations et les meurtres de grande ampleur de fermiers en Afrique du Sud » a-t-il ainsi écrit., faisant référence à la nouvelle loi que souhaite promulguer Cyril Ramaphosa, visant à rectifier les déséquilibres fonciers en Afrique du Sud. il faut préciser que selon les derniers chiffres, la minorité blanche du pays, soit 8% de la population, détient près de 72% des terres.
La classe politique sud-africaine monte au créneau
Un tweet qui a provoqué l’ire du gouvernement Ramaphosa qui a accusé le président américain Donald Trump de promouvoir les tensions raciales. Rejetant les accusations faites par le président Trump, le gouvernement appelle la nation à rester unie, ajoutant que cette réforme concernant l’expropriation des terres agricoles sera « prudente et inclusive ».
De leur côté, certains membres du gouvernement ont un peu plus durement réagi, à l’image de la ministre des Affaires étrangères, madame Lindiwe Sisulu, qui a qualifié ces propos de malheureux et d’infondés, demandant à Washington de clarifier sa position.
D’autres se sont directement attaqués à la santé mentale du président américain. En effet, Julius Malema, le président des combattants pour la liberté économique (EFF) a demandé à Washington de ne pas intervenir dans les affaires sud-africaines. Ajoutant que le pays n’avait pas peur des Américains, ce dernier s’est ensuite permis d’attaquer le président Trump, en le qualifiant de « menteur pathologique ». Des déclarations qui ne devraient pas aider à éteindre l’incendie provoqué par le chef d’État américain, d’autant plus que ce message a eu des répercussions directes sur le Rand qui a perdu près de 2% face au dollar suite à cette polémique.
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