April Ryan, véritable figure emblématique de salle de presse de la Maison-Blanche, serait victime de menaces de mort. Obligée de prendre un garde du corps, elle accuse le gouvernement.Ce n’est un secret pour personne, les relations entre le gouvernement américain actuel et la presse ne sont pas réellement au beau fixe. Cependant, celles-ci viennent de prendre une nouvelle tournure après que April Ryan, véritable figure emblématique de la salle de presse de la Maison-Blanche, ait assuré avoir reçu des menaces de mort. Il faut dire que celle-ci n’y va pas par quatre chemins. En effet, alors qu’elle collabore avec le seul média afro-américain autorisé à la Maison-Blanche, American Urban Networks, celle-ci a provoqué le buzz à de nombreuses reprises pour ses questions tranchantes, incisives et surtout, pour sa ténacité.
Pour rappel, c’est elle-même qui a osé demander au président Trump si ce dernier était raciste ou non, quelques jours seulement suite à la polémique concernant les « shitholes countries ». Cependant la situation est devenue réellement incontrôlable après que celle-ci ait demandé au président américain s’il comptait démissionner.
Menacée de mort par des soutiens du président, la journaliste a dû se résoudre à appeler le FBI afin de faire part de la situation. Cependant, pas question de mettre son travaille de côté, elle qui sort un livre à la fin de ce mois concernant les relations tendues entre Trump et la presse. Un livre qui devrait faire pas mal de bruit à la Maison Blanche.
Un service de sécurité afin d’assurer la sienne
April Ryan a sommée la Maison-Blanche de lui payer un garde du corps. En effet, celle-ci a été obligée de se payer des services de sécurité afin d’assurer la sienne. Persuadée que les attaques répétées à son encontre émises par la porte-parole de la Maison-Blanche Sarah Sanders sont un élément déclencheur – d’autant plus que les séances de questions/réponses sont retransmises en direct à la télé – April Ryan compte bien se faire entendre.
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