Les résultats du Baccalauréat 2018 sont tombés hier vendredi 10 août 2018. Le taux de réussite est de 33, 43% au plan national. Ce pourcentage ne réjouit pas le ministre de l’enseignement secondaire, tout comme le taux d’admissibilité au Cep et au Bepc 2018. Cakpo Mahougnon est insatisfait des résultats du baccalauréat 2018 et de tous les examens qui l’ont précédé. « C’est un sentiment d’insatisfaction (qui m’anime) par rapport à la qualité de tous les examens de cette année. Nous avons une tendance baissière depuis le Cep jusqu’au Baccalauréat en passant par le Bepc » a noté le ministre.
Pour illustrer ses propos, l’autorité a comparé les taux d’admissibilité de cette année à ceux de 2017 . A l'en croire, le taux de réussite était de 65% au Cep en 2017 contre 64% cette année.Le BEPC affichait 50, 56% contre 28% en 2018.
Le taux de réussite au BAC est également en nette baisse.Il était de 41, 65% l'année dernière . Pour corriger le tir, le ministre dit vouloir travailler avec les acteurs du système éducatif.
insatisfaction oui, mais évitons à l’avenir le pire
On n’est pas prof pour le salaire. Il faut un minimum pour vivre mais je ne suis pas certain qu’il existe une relation directe entre les rémunérations et les résultats du système éducatifs.
C’est l’organisation de l’Education Nationale et les contenus qui font la différence.
Restaurer l’éthique (vol, pédophilie, harcèlement sexuel des élèves), mettre l’accent sur la formation, le rafraichissement des connaissances des enseignants me semble autant voire plus urgent. plus efficace en tout cas, ça c’est sûr.
Le reste vient de surcroit.
L’insatisfaction????? Non, qu’on se leurre pas dêh!! On savait ça depuis que cette crise dans le secteur ne trouvait pas une vraie résolution. N’attendez pas à avoir un score à l’américaine quand on a usé de son statut pour diviser des syndicats à suivre son rythme. Cette redondance réapparaîtra si l’on n’y prend pas dès aujourd’hui les meilleures approches. Tant que la sommité, s’entêtera à prélever sur les maigres salaires que ces fonctionnaires entendent voir augmenter, il y aura toujours hécatombe et par ricochet, insatisfaction à chaque organisation de nos divers examens. Trois mois de grève sur neuf de cours, il y a véritablement de quoi être déçu quand on ne prend pas en amont, les approches de solution qui s’imposent.
Par ailleurs, je souhaite qu’à partir de now, qu’on ouvre les séances de négociation afin de ne plus avoir insatisfaction plus tard.
Quand on paie les enseignants avec un lance pierres, c’est normal que ça arrive.
Le classement des résultats du BAC est édifiant
-Voir le score des localités –
les politiciens empêchent les élèves de travailler.
Ils les ont abreuvé de « sodabi, choucoutou » pour être des supporters.
Les élèves sont débauchés et cantonnés
au service de la propagande de ses médiocres politiciens.
Ce qui est sûr ils ne vont jamais faire le vrai diagnostic…les élèves et les parents paieront le prix cher…pfff
Ce ministre est quand même curieux. Qu’est-ce qu’il a attendu au juste. Après avoir obligé les enseignants à consacrer la moitié de l’année à la grève parce que le gouvernement s’entêtait à ne pas vouzloir donner satisfaction à leurs révendications justes. Il ne suffit pas d’organiser des Examens. Il fallait auparavant s’occuper à faire enseigner quelque Chose aux apprenants. ainsi Talon joue Avec l’avenir des enfants qui sont l’espoir de la Nation.
merci
du courage à tous les candidats du B A C De Ne Pas Se Facher , Que L ‘ Echec N Est Pas La Fin Du Monde . Donc Vous Avez Toujours De L’espoir !
Il ne suffit pas seulement d’envoyer des jeunes garçons et filles aux examens. Ils devraient disposer des outils adéquats, nécessaires pour permettre leur bonne réussite. Depuis l’indépendance l’éducation à travers l’Afrique francophone, et surtout au Bénin devient de plus en plus difficile, une monnaie rare à obtenir, parce que les moyens ne sont pas disponibles, et dont dont tout fait défaut.