France : ce qui s’est réellement passé avec le colis suspect de l’Assemblée

Visée par une fausse alerte à l’attaque chimique, l’Assemblée nationale française s’est retrouvée au cœur d’une drôle de situation. Retour sur cet événement qui aurait pu avoir de tragiques conséquences.Panique à l’Assemblée Française après qu’un courrier suspect ait été reçu par Meyer Habib député UDI de la 8e circonscription des Français de l’étranger. En effet, c’est l’un de ses collaborateurs qui, aux alentours de 10h20, ouvre une lettre envoyée directement au Palais Bourbon. Cependant, les choses vont très vite prendre une tournure inattendue lorsque de la poudre blanche sortira de la lettre. Le mot glissé à l’intérieur lui, n’était autre qu’une menace de mort.

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« Je ne veux pas m’habituer à ces violences. »

Très vite, le message se transmet et les services de sécurité du Palais décident de boucler l’aile F, où se trouve le bureau de Meyer Habib. Le collaborateur du député qui a manipulé la lettre en premier et le premier pompier à avoir été mis en contact avec lui sont alors confinés et se retrouvent obligés de porter masque, gants et lunettes durant près d’une heure. Une expérience hors du commun qui aurait pu tourner au drame. Fort heureusement, la substance blanche retrouvée n’était pas dangereuse puisqu’il s’agissait de sucre.

Dans le petit mot glissé, l’auteur des menaces s’en prend au député Meyer notamment pour sa proximité avec l’État d’Israël. Ouvertement sioniste et proche de l’État hébreu, Habib Meyer assure que ce genre de menace s’enchaîne à une vitesse folle. Selon lui, il faut faire attention à ne pas s’habituer à ce genre d’incident. Résultat, deux plaintes ont été déposées, une par le député en personne et la seconde par la présidence de l’Assemblée nationale.

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