Au Bénin, les députés ont récemment voté une loi qui limite le droit de grève à 10 jours dans l’année. Ce texte est mal vu par certains syndicats qui accusent le parlement de vouloir priver les travailleurs de tous moyens de pression sur l’employeur.Selon le vice –président de la commission des lois de l’assemblée nationale, ces accusations ne sont pas fondéesJoint au téléphone cet après-midi par la radio nationale le député Abdoulaye Gounou a justifié le vote de la loi qui limite à 10 jours le droit de grève au Bénin. Pour l’honorable, la grève a toujours été l’arme fatale contre le service public. Les députés ont donc choisi de l’encadrer rigoureusement en limitant à 10 jours son exercice au cours de l’ année. « Au-delà, ça devient une grève totalement illégale et le salaire n’est pas dû » explique l’He Abdoulaye Gounou qui pense que les travailleurs ont d’autres moyens de pression sur l’employeur.
« Ils peuvent toujours marcher. Ils ont des sit-in. Seulement, les grèves illimitées ne sont plus à la mode. Ça c’est fini » a déclaré le vice-président de la commission des lois de l’Assemblée générale. L’He Gounou a par ailleurs relevé les effets néfastes de la grève sur l’année scolaire 2017-2018.Pour rappel, les syndicats ont manifesté hier à Cotonou contre le vote de cette loi.
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