Protection des côtes et zones marines : le Bénin lance le projet Gizmac

Le projet de Gestion intégrée de la zone marine et côtière (Gizmac) du Bénin a été lancé ce vendredi 07 septembre 2018 à Cotonou. C’est à la faveur d’un atelier que les autorités du ministère du cadre de vie et les experts maritimes ont lancé Gizmac, un  projet financé  par le ministère fédéral de l’Environnement de l’Allemagne et qui sera  mis en œuvre par le Secrétariat de la Convention d’Abidjan et le  Grid-Arendal.  L’objectif de ce projet  est de réduire les menaces sur les côtes du Bénin et sur son écosystème marin. Il va coûter 173 milliards 252 millions 764 mille 62 francs CFA.

L’atelier de lancement organisé par le ministère du cadre de vie et les experts maritimes avait pour but de partager le document du projet avec les organismes engagés de la gestion de l’écosystème marin au Bénin. Dans son intervention, le secrétaire général du ministère du cadre de vie a détaillé  les objectifs visés par ce projet. A en croire Constant Codjo, le Gizmac participera au renforcement des capacités béninoises pour une gestion intégrée des océans et de la biodiversité marine. « C’est aussi un des moyens pour répondre à différents problèmes induits par l’intensification et la densification croissante des activités humaines. Il promeut une gestion intégrée de l’espace et des ressources, prenant simultanément en compte les enjeux terrestres et marins, naturels, économiques et sociaux d’une zone littorale définie comme territoire cohérent de réflexion et d’action » a expliqué le SG du ministère du cadre de vie.

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Christian Neumann, un écologiste de Grid-Arendal  présent à cet atelier a salué l’exécutif pour avoir accepté de collaborer avec Grid-Arendal dans la cadre de ce projet. Pour lui, Gizmac va contribuer au développement économique et social du Bénin. Le représentant du  secrétaire exécutif de la Convention d’Abidjan, a quant à lui exposé les enjeux du projet. Richard da Costa a également fait savoir que la Convention  travaille à inspirer d’autres nations. Rappelons que le projet est prévu pour durer deux ans.

 

 

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