Depuis six ans, la République Centrafricaine fait face à une grave crise socio-politique qui l’a fortement ébranlée, mettant complètement à nu tous les secteurs d’activité du pays.Depuis qu’une élection présidentielle s’est tenue et Faustin Archange Touadéra est devenu le nouveau président de la Centrafricaine, Il subsiste toujours des tensions entre des bandes armées qui contrôlent certaines zones du pays et le gouvernement démocratiquement élu.
C’est fort de ce constat que la communauté internationale essaie d’instaurer un cadre adéquat afin que des médiations puissent être menées entre les différentes parties.
La Russie a aussi tenté d’apporter son aide pour un règlement définitif du conflit qui déchire la Centrafrique. À la fin du mois dernier, les Russes avaient réuni au Soudan quatre des principaux groupes armés pour y signer une déclaration d’entente
Dans le même temps, cette tentative de médiation russe n’a pas plu à certains partenaires de la Centrafrique, notamment la France, qui a rejeté les acquis des négociations entamées par Moscou. Le chef de l’État, Faustin Archange Touadéra a tenu à clarifier les choses.
Il a notamment affirmé que lors de la rencontre à Khartoum, la Russie n’a joué qu’un rôle de facilitation, « tout au moins en matière de logistique ». Il a tenu à préciser que son gouvernement n’était pas présent à la rencontre.
Le dirigeant Centrafricain a indiqué que l’initiative de paix doit être menée par l’Union africaine.
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