Bob Woodward, le célèbre journaliste d'investigation, a fait des révélations fracassantes dans son ouvrage qui vient de sortir le mois dernier. Il avait notamment mis en avant James Mattis, qui s'est montré critique à l'égard de Donald Trump.Dans le livre de Woodward, il était mentionné que le trouble régnait à la maison blanche. Donald Trump agacerait au plus haut point certains responsables de son administration qui ne supportent pas son comportement et ses prises de décisions inopportunes.
Parmi les collaborateurs du locataire de la maison blanche qui ont eu des propos extrêmement critiques envers lui, le journaliste a cité le Général à la retraite, James Mattis. Cependant, Mattis n'aborde jamais la question de ses relations avec Trump. Les journalistes qui essaient de lui arracher des informations sur sa relation avec le président subissent le courroux de cet ancien haut gradé de l'armée. Il semblerait que le livre de Bob Woodward ait bientôt des conséquences à Washington.
Invité sur le plateau de la chaîne CBS, lors de l'émission 60 minutes, le président américain a été interrogé sur les propos de James Mattis, qui ont été révélé par Woodward, dans son livre. Voici ce qu'il a dit: "J'ai dîné avec lui il y a deux jours. J'ai une très bonne relation avec lui. Mais, il se pourrait qu'il parte. Je pense que c'est une sorte de démocrate, si vous voulez la vérité. Mais le général Mattis est un gars bien (...) à un certain moment, tout le monde part. Tout le monde. Les gens partent. C'est ça Washington."
En plus des questions sur Mattis, Donald Trump a été amené à s'exprimer sur les rumeurs de "chaos" à la maison blanche, en raison des multiples départs ou limogeages de responsables. Le milliardaire a répondu que ces rumeurs étaient fausses, avant d'ajouter: "D'autres gens vont partir, je suis en train de réorganiser les choses et j'en ai le droit (...) Je ne suis pas content de certaines personnes, et je suis plus que ravit d'autres personnes." On pourrait donc assister dans les jours à venir, à des changements à la maison blanche.
On s ‘en fout de lui voyons