Afrique du Sud : après Zuma, Ramaphosa à son tour en position délicate

Cyril Ramaphosa (AFP)

Le président sud-africain est contraint de rendre gorge d’un don reçu au cours de sa précédente campagne présidentielle, à cause d’actions judiciaires à l’encontre du donateur pour corruption.Cyril Ramaphosa aurait reçu un don d’un peu moins de 40 000 USD de la compagnie BOSASA. Un cadeau empoisonné, parce qu’à présent, le président serait dans la contrainte de trouver une excuse plausible à la présence de ce don dans ses comptes de campagne.

Pour cause la compagnie aurait frauduleusement acquis certains contrats publics à son actif, et aurait des actions judiciaires lancées à son encontre. Une arrête dans la gorge du président qui dit l’avoir reçu « à son insu ».

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Face à l’assemblée nationale qui l’aurait prié de s’expliquer à cet effet, le président à dit vouloir « ouvrir une enquête sur la provenance précise » de ce don et « de toutes les donations à sa campagne ».

Une éclaboussure qui entache grandement la légitimité de son combat contre la corruption, surtout que son propre fils Andile serait consultant pour la compagnie incriminée, et le fragiliserait face à une opposition de plus en plus acerbe.

Une réponse

  1. Avatar de The Atlantean
    The Atlantean

    La corruption une démangeaison qui ronge le coeur de tous les soi-disant présidents à travers le continent. C’est bien malheureux qu’on remplace un président pour s’apercevoir qu’on remplace un voleur par un voleur. Ainsi va l’Afrique.

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