En l’absence du Chef de l’Etat gabonais suite à un AVC le 24 octobre dernier en Arabie saoudite, l’UA a décidé de veiller au respect strict de l’ordre constitutionnel et ceci dans un communiqué….Après son AVC, de folles rumeurs avaient circulé sur l’état de santé du président gabonais. Certains médias avaient même annoncé sa mort. Les autorités du Gabon ne communiquaient pas et la population était en plein doute. Finalement il y a quelques jours, le gouvernement a livré un communiqué dans lequel il précisait qu’Ali Bongo était « dans une phase de recouvrement de la plénitude de ses facultés physiques » après son AVC.
Selon les médecins de l’hôpital où il était traité, Ali Bongo, pour se remettre totalement devra passer par une longue période de convalescence qui va durer plusieurs mois. À son absence, qui dirigera donc le Gabon? Ce mercredi, la Cour constitutionnelle du Gabon a modifié la Constitution afin de faire face à « l’indisponibilité temporaire » du président Bongo et a autorisé le vice-président, Pierre-Claver Maganga Moussavou, « à convoquer et à présider un Conseil des ministres ».
À la suite de cette modification constitutionnelle, l’Union Africaine a récemment exprimé son souhait de voir l’ordre constitutionnel être respecté au Gabon. Dans un communiqué, le président de la commission de l’UA, Faki Mahamat a indiqué qu’une « mission d’information et d’écoute » sera dépêchée « dans les meilleurs délais » au Gabon pour s’enquérir de la situation socio-politique du pays.
Dans la suite de son communiqué, Faki Mahamat a déclaré être « préoccupé par certains développements » en rapport avec la situation sanitaire d’Ali Bongo. Le président de la commission de l’UA espère que toutes les composantes sociales de la nation gabonaise vont se donner la main afin de préserver l’unité, la paix et la stabilité.
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