Armes chimiques : la réponse cinglante de l’Iran à Donald Trump

L’administration Trump continue sa politique de pression sur l’Iran et ses alliés, l’accusant d’une nouvelle violation des traités internationaux. Des accusations que Téhéran qualifient de dangereuses.«De telles accusations, fausses et incorrectes, sont uniquement le fait de l’hostilité (des États-Unis) envers la nation iranienne et (sont faites) pour détourner l’opinion publique internationale des engagements non respectés et du soutien continu (de Washington) à l’arsenal chimique du régime sioniste et à des groupes terroristes» 

Tel est en substance le communiqué du Ministère iranien des Affaires étrangères en réponse aux accusations de l’administration Trump qui disait, la semaine écoulée que la république islamique, s’était rendue coupable de fausses déclarations vis-à-vis de l’Organisation pour l’Interdiction de l’Arme Chimique (OIAC).

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Kenneth Ward, représentant des USA auprès de l’organisation avait  déclaré à cet effet : «Les États-Unis craignent depuis longtemps que l’Iran maintienne un programme d’armes chimiques qu’il a omis de déclarer à l’OIAC».

Pour Mohammad Javad Zarif, il ne faut voir dans ces déclarations américaines, qu’une tentative de diabolisation et de dénigrement à des fins non avouées, formulée « par un pays qui a soutenu l’utilisation par l’Irak (d’armes chimiques) contre l’Iran, qui a ensuite envahi ce pays pour prétendument s’en débarrasser ». Et conclut-il, « ce n’est pas seulement choquant, c’est dangereux ».

Une réponse

  1. Avatar de Yes-comment
    Yes-comment

    La réponse « cinglante » que vous évoquez provient d’autorités, qui n’en sont guère, et à rapprocher des médias iraniens qui avertissent que l’économie devient de plus en plus similaire à celle du Venezuela, en se dirigeant vers un taux d’inflation compris entre 50 et 65%.
    Aux mises en garde des économistes contre cette hyperinflation, le président fantoche Hassan Rouhani a écarté le danger, en qualifiant les économistes de « menteurs ».
    Lors d’une session parlementaire fin Octobre, tout en présentant ses nouveaux ministres, « ceux qui mettent en garde contre l’hyperinflation mentent ou ne comprennent pas l’économie iranienne », la parole est revenue à Farhad Dejpasand, nouveau ministre de l’Economie de Rouhani.
    Il a déclaré devant le Parlement iranien que l’Iran était confronté à une hyperinflation.
    Ceci est une déclaration cinglante…

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