Centrafrique : l’église catholique en colère contre le gouvernement et la Minusca

La Centrafrique a basculé dans l’anarchie après la chute du pouvoir de François Bozizé qui est survenue en 2014. Malgré l’organisation d’élection démocratique en 2016, le pays est toujours en proie à une instabilité politique,causée par la présence de nombreux groupes armés qui sèment la terreur et la désolationCela fait un moment maintenant que la Centrafrique connaît une instabilité socio-politique et sécuritaire chronique. Sur le volet sécuritaire, le pays doit faire face à différentes attaques, menées par des bandes armées qui souhaitent prendre le contrôle de certaines zones du pays.

Malgré la présence des forces gouvernementales et de la mission d’interposition des Nations unies (Minusca), la Centrafrique n’est pas épargnée par les différentes incursions des groupes rebelles. Par exemple, le 15 novembre passé, plus d’une soixantaine de civils, dont deux prêtres, ont péri après une attaque rebelle à Alindao. Cette instabilité sécuritaire a fait réagir l’église catholique, qui est très en colère contre le gouvernement et la Minusca. Les évêques du pays entendent donc manifester leur indignation face à l’insécurité galopante dans le pays. Pour cela, l’église Catholique a appelé ses fidèles à boycotter les festivités du 1er décembre, fête nationale de la proclamation de la République.

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3 réponses

  1. Avatar de Mbila
    Mbila

    Qui veut on attirer dans un tableau de chasse à l’heure où chacun cherche un coin tranquille pour pleurer ses morts ?
    N’est ce pas là le comble du cynisme ? « Venez danser » dites-vous ?

  2. Avatar de Mbila
    Mbila

    Les commentaires ne passent pas.dommage.

  3. Avatar de Singuila
    Singuila

    Je recommande vivement au peuple centrafricain de soutenir le président TOUADERA qui est une chance pour le pays. C’est un homme intègre et énigmatique. Rappelez vous au jour de la proclamation des résultats des élections présidentielles en Centrafrique une grande pluie est tombée pour laver la Centrafrique des flots de sang de ses fils versés par les sanguinaires de la SELEKA dont Idriss Deby est le chef de file.Ce signe n’est pas anodin. La douleur est forte mais il ne faut pas céder à la manipulation. Le 1er décembre c’est la fête des centrafricains. Il faut choisir un autre jour pour manifester votre colère. Il faut s’en prendre à la MINUSCA qui se nourrit de l’argent du sang et ne veut pas voir sa mission terminée à Bangui. Leur budget dépasse le budget annuel de l’Etat centrafricain mais les résultats sont très mitigés.

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