Football Leaks : les combines de Manchester City

Les révélations concernant les Football Leaks s’enchaînent et le club anglais de Manchester City semble être particulièrement visé par ces dernières. Les sanctions peuvent-elles tomber ?Depuis vendredi dernier, 18h, le monde du football est sur le qui-vive. La raison ? Un consortium de journalistes a effectivement dévoilé les pratiques douteuses de certains clubs, dont le PSG ainsi que Manchester City ou encore Monaco, afin de contourner les règles du fair-play financier, imposé par l’UEFA, l’instance gérant le football européen. 

Manchester City, principal visé par ces révélations

Le club le plus en danger par ces nombreuses révélations ? Manchester City. En effet, selon les nombreux papiers mettant à jour le mode de fonctionnement du club, il semblerait que cheikh Mansour, propriétaire du club, ait décidé d’investir d’énormes sommes d’argent dans son club, et ce, de manière quelque peu… Secrète. En effet, ce dernier aurait utilisé des sociétés-écrans, dirigées depuis Abou Dhabi, afin d’injecter de l’argent en masse.

Publicité

Selon Mediapart, ce dernier aurait ainsi versé 127,5 millions d’euros à ces sociétés servant de sponsors au club, une somme énorme qui équivaut à presque la totalité des contrats de sponsoring du club. Le contrôle accru et de plus en plus présent de l’UEFA n’y changera rien, Mansour continuera de sortir le chéquier au point même de payer presque entièrement de sa poche le contrat de sponsoring signé en 2015 avec Etihad. En effet, à l’époque, la compagnie aérienne deviendra le sponsor principal du club pour une somme de 67,5 millions de livres. Problème ? Seulement 8 millions proviendraient réellement des comptes de la société, le reste ayant été directement versé à Etihad par le cheikh avant d’être reversé au club. 

Le propriétaire du club aurait eu recours à des sociétés-écrans

Mais ce n’est pas tout. En effet, en 2013, le club décide d’économiser des millions de livres sur la communication, le médical et les postes de recruteurs. Pour se faire, le club sous-traitait une filiale du Abu Dhabi United Group appartenant au propriétaire du club, afin que cette dernière s’occupe de ses opérations de communication ou des droits d’image des joueurs. Le jour de la signature du contrat, la filiale était ensuite revendue à une banque. Un montage financier ainsi qu’un changement de nom plus tard, la société-écran disparaissait afin de devenir la société Fordham, qui existe encore aujourd’hui mais qui ne gère plus les droits des joueurs.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité