Les élections au Nigéria sont pour le 16 février prochain et la branche Barnawi du groupe terroriste Boko haram , conscient des enjeux multiplie ses offensives pour mettre à mal le régime.Abubakar Shekau et Abu Musab al-Barnawi, les deux leaders des deux factions de Boko Haram, en activités dans le Nord du Nigeria et dans le Nord est du Cameroun, semblent vouloir démentir les allégations des autorités militaires des deux états faisant état d’une défaite du groupe terroriste et de leur cantonnement dans les maquis. Boko Haram a certes perdu du terrain, mais n’a pas perdu de sa velléité.
Au Nigéria, Muhamadu Buhari, qui avait fait de la lutte contre Boko Haram l’un des axes prioritaires de son mandat n’avait pas hésité à annoncer les avancées militaires contre le groupe islamique, qui s’est vu obliger de se retrancher dans le nord, comme les prémices d’une victoire totale contre le groupe terroriste. Une victoire qui aurait grandement contribué à sa réélection aux présidentielles prochaines.
Seulement cette victoire a du mal à arriver, et Abu Musab al-Barnawi, plus audacieux que jamais cible désormais les bases militaires. Et ce serait selon un média international, plus d’une quarantaine de soldats qui auraient perdu la vie dans ses offensives depuis le 17 novembre dernier. Un os dans le pied dont se serait volontiers passé le chef de l’état nigérian en ces périodes préélectorales.
