Voilà quelques semaines maintenant, que le président gabonais, Ali Bongo Odimba a été admis dans un centre de santé en Arabie Saoudite après avoir été victime d’un AVC.Les rumeurs les plus affolantes avaient circulé sur l’état de santé d’Ali Bongo Ondimba, certains médias avaient même annoncé sa mort. Durant de nombreux jours, le Gabon a été plongé dans le doute. Le gouvernement ne communiquait pas et les rumeurs allaient bon train.
Après plusieurs jours de silence, le pouvoir gabonais a finalement rendu un communiqué dans lequel il précisait qu’Ali Bongo est en train de retrouver ses facultés physiques. Malgré ce communiqué, des doutes subsistèrent au sein de l’opinion gabonaise, notamment au niveau de l’opposition politique. En l’absence d’Ali Bongo, le régime gabonais a été contraint de modifier la constitution pour permettre au vice-président de diriger les affaires courantes de l’État.
Face à ce constat, les sympathisants de Jean Ping qui étaient réunis en meeting ce samedi ont demandé que leur champion soit installé dans le fauteuil présidentiel. Pour que cette demande se concrétise, les partisans de l’ancien président de la commission de l’UA ont lancé le mouvement TGV (train à grande vitesse) dont la destination finale sera le palais présidentiel. C’est dans cette dynamique que le TGV va mener différentes activités dont des manifestations à Libreville et dans les autres localités gabonaises. L’ancien Premier ministre, Jean Eyeghe, qui est l’un des fervents soutiens de Jean Ping a lancé ceci: » Pourquoi celui qui a été élu n’est pas à la présidence ? Les Gabonais doivent manifester. Ce n’est pas 200 personnes, c’est 5 000, 10 000, 20 000 personnes, même 50 000. Et ça doit être la même chose, à l’intérieur du pays ».
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