Cela fait quelques jours maintenant, que le président gabonais Ali Bongo Ondimba a été victime d’un AVC. Il était depuis lors admis dans un centre de santé en Arabie Saoudite.Diverses rumeurs avaient fusé autour de la santé du président gabonais. En Arabie Saoudite, il avait été plongé dans un coma artificiel dans le but de soigner un œdème cérébral développé à la suite de l’AVC. Récemment, le personnel du centre médical a affirmé qu’Ali Bongo a été sorti de son coma artificiel et qu’il doit désormais suivre une période de convalescence.
Alors que les autorités gabonaises n’avaient donné aucune information sur l’état de santé du président, les gabonais devenaient de plus en plus perplexes. Ce dimanche, les autorités du pays ont officiellement communiqué et le porte-parole du gouvernement gabonais, Ike Ngouoni s’est voulu rassurant sur l’évolution de la santé d’Ali Bongo(à lire ici). Il a affirmé que ce dernier continuait d’exercer ses fonctions de chef d’État.
Ike Ngouoni ajoutera par la suite que le président gabonais « subit des soins de supports appropriés et approfondis » et qu’il « amorce progressivement une phase de récupération physique très encourageante. » Le porte-parole du gouvernement a ensuite précisé qu’aucune date de sortie ni d’un retour au Gabon n’est encore envisagée pour le chef d’État.
Ces nouvelles de la part du gouvernement gabonais n’ont pas convaincu l’opposition politique. Guy Nzouba Ndama, ancien président de l’Assemblée nationale, qui milite désormais au sein de l’opposition politique a déclaré ceci: » Nous passons de la fatigue sévère à une maladie qui entraîne une opération chirurgicale. Le porte-parole dit que les institutions fonctionnent ; malheureusement elles ne fonctionnent pas, parce que lorsqu’il s’agit de la santé du président de la République, ce n’est pas l’affaire des fonctionnaires, c’est l’affaire du gouvernement. J’ai compris que les médecins ont dit que c’est rassurant, à titre personnel je lui souhaite un prompt rétablissement. »
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