Face à la caravane de migrants arrivant du Honduras, le président Trump a décidé d’user de tous les stratagèmes, afin de faire en sorte que ces derniers n’entrent pas sur le sol américain. Dernièrement, le chef d’Etat a pointé du doigt le fait que ces migrants agitent fièrement leur drapeau national.La tension monte au niveau de la frontière américano-mexicaine. En effet, des milliers de migrants, principalement originaires du Honduras, viennent d’arriver au poste frontalier d’El Chaparrel, à Tijuana. Tous cherchent à s’inscrire sur les listes de demandeur d’asile. Toutefois, le rêve américain, qui semble pourtant si proche géographiquement, ne l’est pas vraiment.
Donald Trump, déploie 6.000 militaires sur la zone
La raison ? Le président américain Donald Trump ne veut pas de ces personnes. Résultat ? Après avoir parcouru environ 4.300 km, à pied ou en bus, ces derniers se sont retrouvés face à un véritable mur. Le président américain a d’ailleurs décidé de prévenir, envoyant 6.000 militaires dans la zone, afin d’éviter toute incursion.
La situation administrative elle, semble être compliquée à gérer. En effet, si les autorités ne reçoivent habituellement qu’entre 30 et 90 migrants par jour, il va falloir compter ici avec des milliers de demandes. Cela pourrait d’ailleurs prendre des mois, selon un volontaire de l’Institut national de la migration. Des déclarations qui tranchent avec celles du président Trump qui a récemment fait part de sa surprise, assurant que les migrants en question, qui fuyaient leur pays, n’hésitaient pas à agiter leurs propres drapeaux. Une véritable « arnaque » selon lui, que le contribuable américain va devoir financer.
De leur côté, les autorités mexicaines ont exprimé leur inquiétude concernant la situation à la frontière, assurant que les militaires mexicains donneront un coup de main à leurs collègues américains afin d’éviter tout débordement. Le 2 novembre dernier, le président Trump a par ailleurs confirmé que l’armée pourrait être amenée à tirer sur les fauteurs de troubles.
Laisser un commentaire