Arrestation de la dirigeante de Huawei : la Chine ne décolère pas

La Directrice financière du géant chinois des télécommunications était arrêtée début Décembre, au Canada pour fraude bancaire et, depuis Pékin maintient intense la pression médiatique et politique pour décrier une détention qu’il juge autant arbitraire qu’inhumaine.Les USA au nom du principe d’extraterritorialité de certaines de ses lois a mis le droit au service d’objectifs de politique étrangère et d’intérêts économiques. Ainsi, Les violations des sanctions économiques et embargos américains peuvent à l’instar du terrorisme ou de la corruption faire l’objet d’une instruction judiciaire et d’une interpellation en dehors des USA.

Une arrestation décriée

Meng Wanzhou,  directrice financière de Huawei, est accusée par les USA d’avoir mis en place un stratagème financier et utiliser un réseau bancaire mondial pour gérer les transactions commerciales  de produits d’origine américaine vers  l’Iran via une société partenaire de Huawei à Hong Kong, appelée Skycom Tech. Une entreprise dont elle serait membre du Conseil d’administration.

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Une arrestation aussitôt décriée par la Chine qui par le biais du porte parole du ministère des affaires étrangères, Lu Kang, en des propos rapportés par la presse internationale, qualifiait l’arrestation de la Directrice Financière « d’extrêmement nuisible » et exigeait dans une déclaration «  à la partie canadienne de libérer immédiatement la ressortissante détenue … sinon le Canada devra assumer l’entière responsabilité de graves conséquences ».

Une détention « inhumaine »

Ce Dimanche, la directrice financière, selon la presse, déclarait être de santé déficiente, et souffrirait d’hypertension « Je ne me sens toujours pas bien et j’ai peur que ma santé se détériore pendant mon incarcération » et toujours selon la presse qui rapporte des sources proches de l’inculpée, la police l’aurait menottée, sur le chemin du centre de détention après l’avoir arrêtée à l’aéroport, ainsi que sur le chemin de l’hôpital où les policiers lui auraient enchaîné les pieds du centre du tribunal au centre correctionnel après son audition. « Nous pensons que cela est inhumain et porte atteinte à ses droits en tant que personne » déclarait le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lu Kang.

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