L’étau semble se resserrer autour de l’industriel libano-brésilo-français. En plus de tout ce qui lui est reproché dans sa gestion de Renault et de Nissan, des soupçons de népotisme et de création d’emploi fictif pèsent sur lui. Il aurait employé une de ses sœurs avec qui, Carlos Ghosn a dissimulé ses liens de parenté. Claudine Bichara de Oliveira puisque c’est d’elle qu’il s’agit, officierait au sein de l’entreprise en tant que de conseiller Nissan sur les potentielles « donations » de la structure.
Sa mission était selon les informations relayées par la presse Japonaise, d’« apporter des conseils à l’attention d’un comité consultatif des dons ». Elle aurait ensuite évolué pour « conseiller » uniquement son frère « Carlos Ghosn » qui est le président. Cette dernière serait chichement payée pour ses services. Elle aurait reçu en près de 15 ans de service une bagatelle somme de 1,7 million de dollars. Elle bénéficierait de faveurs spéciales et de traitements particuliers. En plus de sa rémunération elle avait des extras qui varient 60 000 à 110 000 dollars. Mais le paradoxe dans cette affaire, est qu’il n’existe aucune trace du travail effectué par Claudine Bichara de Oliveira depuis 2003 où elle aurait été employée au sein du groupe. Cette remarque amène les enquêteurs à se pencher se la thèse d’emplois fictifs dans ce dossier.
Fraude fiscale
Carlos Ghosn qui a réussi à se faire le surnom de « tueur de coûts » dans le monde de l’automobile fait depuis le mois de novembre objet d’une poursuite judiciaire. Ses partenaires Japonais l’accusent de fraude fiscale. Il est soupçonné d’avoir utilisé les ressources de l’entreprise pour des fins personnelles.
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