Samedi noir pour un jeune homme agé de 26ans qui était aux côtés des gilets jaunes pendant la manifestation. il a en effet perdu une partie de son corps après l’explosion d’une grenade qu’il a confondu avec unDepuis plusieurs semaines, la tension est perceptible. Le mouvement des gilets qui avait vu le jour pour manifester contre la hausse du carburant a conquis plusieurs autres villes et le champ des revendications s’est agrandi. Samedi dernier, plusieurs villes ont vibrer au rythme des gilets jaunes qui ont une nouvelle fois manifesté. La police de son côte est intervenu pour essayer de contenir les manifestations.
C’est dans ce contexte qu’un jeune homme de 26ans qui se revendique de gauche a perdu sa main au cours de ces événements. Ce dernier et sa mère ont décidé de porter plainte après le drame à cause de la déphasage entre les moyens utilisés par les manifestations et ceux utilisés par la police qui est venu encadré les manifestations. « (…) Je n’en veux pas forcément aux flics, ils ont des ordres. (…) Mais des grenades contre des Å“ufs ou même des cailloux, c’est totalement disproportionné ! Samedi, je n’avais rien pour me protéger. Eux avaient des protections matelassées, des casques…», a affirmé le jeune Antoine. Retour sur ce qui s’est passé.
Réponse diproportionnée
Samedi dernier, les manifestations des gilets jaunes ont repris de plus belle. A Bordeaux, la tension était à son comble comme dans plusieurs autres villes de France. Antoine, un jeune homme de 26ans qui n’est pas un gilet jaune était parmi les manifestants. Selon le récit fait à Libération par Antoine, un animateur en école maternelle, confie que la marche était pacifique et que l’ambiance était détendu. Après avoir pris un pot avec des amis, il confie que les manifestants ont lancé des oeufs en direction de la police. Mais très vite l’après midi la tension est monté d’un cran. «Pour me protéger, j’ai ramassé un masque puis des lunettes abandonnées sur le sol. Le nuage commençait à me piquer très fort les yeux et la gorge, j’ai décidé de m’éloigner. Avec des potes, on s’est alors posés dans un bar pour récupérer.», avoue le jeune Antoine.
Plus tard le groupe décide de revenir et c’est à ce moment là que le drame est survenu. Antoine affirme qu’il a vu un objet à ses pieds « Je crois d’abord que c’est de la lacrymo», confie Antoine avant d’ajouter « Pour ne pas me reprendre un nuage de gaz dans la figure, je la ramasse et la lance plus loin. Mais elle explose. Sur le moment, je ne me rends pas du tout compte que je n’ai plus de main. (…) C’est en voyant le regard horrifié des gens autour de moi que je comprends que quelque chose ne va pas. Et là , c’est la descente aux enfers, je regarde mon bras, ma main a disparu », confie Antoine qui estime que la réponse des policiers est disproportionnée par rapport aux actions des manifestants.
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