Les présidents turc et américain ont ce samedi tenu à donner leur opinion sur la crise sociale que traverse la France avec le mouvement des gilets jaunes, les uns fustigeant , les autres raillant Macron et son gouvernement.Recep Tayyip Erdogan et Donald Trump avaient visiblement gardé une dent contre la France et Emmanuel Macron, ou peu s’en faut. Car tous deux, alors que le mouvement des gilets jaunes ce samedi s’intensifiait de même que la répression des forces de l’ordre, y sont allés chacun par sa narine morveuse, de leur commentaire sur les violences de ce samedi à Paris et l’incapacité du gouvernement de Macron à juguler la crise.
Les Accords de Paris en aval de la protestation des gilets jaunes
Un accord que Donald Trump a comme une arête en travers de la gorge étant donné que bien qu’ayant en juin 2017, annoncé le retrait de son pays du traité, les USA ne peuvent formellement s’en départir qu’à partir de 2020. Donald Trump en voulait beaucoup à Macron, selon la presse internationale, d’avoir dans un discours de ralliement autour du traité, osé utiliser son slogan de campagne en demandant aux élus américains de « rendre sa grandeur à notre planète »( « Make our planet great again »).
Alors ce samedi matin il publiait , « Les accords de Paris ne marchent pas si bien pour Paris », car pour le président américain, si « Des manifestations et des émeutes se sont déroulées dans toute la France », ce serait parce que « Les gens ne veulent pas payer de grosses sommes d’argent, surtout aux pays du tiers monde (dont la gestion est discutable), afin de protéger peut-être l’environnement » insinuant que la hausse des prix du carburants, premier motif de protestation des gilets jaunes, est à rechercher pour une bonne part dans le respect des clauses énergétiques et environnementales imposées par le traité de Paris.
Erdogan veut mettre les rieurs de son côté
«Ah ! Voyez un peu ce que font les policiers de ceux qui critiquaient nos policiers» déclarait le président turc lors d’un discours à Istanbul, rappelant que la France et l’Europe avait été prompt en 2013 à critiquer sa répression de la révolte des confédérations syndicales ouvrières. La Chancelière Merkel avait dit à cet effet ; «Ce qui se passe actuellement en Turquie ne correspond pas, selon moi, à notre conception de la liberté de manifestation et d’expression des opinions.», Erdogan, réplique aujourd’hui, que «Le désordre règne dans les rues de nombreux pays européens, à commencer par Paris. Les télévisions, les journaux regorgent d’images de voitures qui brûlent, de commerces pillés, de la riposte des plus violentes de la police contre les manifestants», et de conclure que c’est L’Europe qui a «échoué sur les plans de la démocratie, des droits de l’homme et des libertés».
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