Meng Wanzhou, directrice financière du géant Chinois de la téléphonie, Huawei Technologies, a été arrêtée il y a de ça quelques jours du côté de Vancouver. Face à la polémique et surtout, l’ampleur de la polémique politique naissante entre Pékin, Ottawa et Washington, qui souhaitait l’extradition de cette dernière, le Canada a décidé de valider sa remise en liberté.
Accusée d’avoir entretenu des relations économiques avec l’Iran
Dans les faits, c’est le 1er décembre dernier, sur demande de la justice américaine, que le Canada a accepté d’arrêter cette dernière. La raison ? Washington la soupçonne de complicité de fraude visant à contourner les sanctions américaines contre l’Iran, désormais dans le viseur américain.
Cependant, celle-ci ne recouvrera pas l’ensemble de ses libertés puisqu’elle va devoir rendre ses deux passeports, verser une caution de 10 millions de dollars, résider dans l’une des deux résidences dont elle dispose à Vancouver et porter un bracelet électronique.
Ces restrictions, ce sont les avocats de la principale concernée qui les ont proposées, convaincant de fait le juge en charge de l’affaire qui estime que celles-ci devraient l’empêcher de quitter le pays. La première audience concernant son extradition a par ailleurs été fixée au 6 février prochain. D’ici là, les États-Unis vont devoir agir en conséquence et fournir aux autorités canadiennes, les documents complets visant à faire accepter leur demande. De quoi provoquer une nouvelle crise entre Pékin et Washington ? Si la réponse n’est pas encore connue, Donald Trump lui, a confirmé vouloir intervenir personnellement dans ce dossier afin de garantir la pérennité des bonnes relations économiques entre les deux premières puissances mondiales. Meng Wanzhou encourt plus de 30 ans de prison aux États-Unis.
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