Au départ, les autorités gabonaises ont parlé de coup de fatigue, alors que des informations circulaient à propos d’un accident vasculaire cérébral. Depuis, Ali Bongo a quitté l’Arabie Saoudite pour passer des mois de convalescence au Maroc. Des événements qui n’ont pas apaisé les craintes des gabonais.
Face au mutisme du gouvernement sur l’état de santé d’Ali Bongo, plusieurs théories ont fleuri sur la toile. Certains se réjouissant même du sort du président gabonais. Une situation qu’a voulu déplorer le vice-président, Pierre Claver Maganga Moussavou :
Finalement des aveux déguisés
« Le président Ali Bongo est bien en vie (…) Personne ne peut se réjouir de la mort ou de la maladie de quelqu’un d’autre. Celui qui n’a jamais connu un AVC qu’il prie Dieu pour qu’il n’en connaisse jamais » a-t-il laissé entendre, confirmant ainsi ce que tout le monde savait déjà. Quant à la manière dont le pouvoir sera géré, il rappelle le cas de l’ancien président Léon Mba, malade, il recevait Omar Bongo (à l’époque vice-président) en 1966 à l’ambassade de Paris pour gérer les affaires courantes.
Il y a quelques jours, une vidéo d’Ali Bongo recevant des officiels gabonais avait circulé il y a peu de temps. Dans cette vidéo, on pouvait voir le président gabonais faire quelques gestes, toujours avec le même bras, ce qui avait fait dire à certains qu’il était hémiplégique.
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