David Berry, braconnier de son état et multirécidiviste, a été condamné par une cour de l’Etat du Missouri à un an de prison ferme avec en prime une séance mensuelle de rééducation civique particulière.David Berry plaidait coupable pour chasse illégale le 11 Octobre dernier. Chez les Berry, selon la presse, la Chasse était une affaire de famille et peu importait les lois en vigueur. Son père David Berry Sr. et Kyle Berry, son frère étaient liés à des cas de violations de la faune au Kansas, au Missouri, au Nebraska et au Canada où de nombreuses carcasses d’animaux sans chefs avaient été répertoriés. Les Berry les conservant comme trophées. Aussi pour le juge, David Berry devra t-il obligatoirement et durant les 12 mois de détention visionner en entier Bambi. Un film des studios Disney sorti en 1942. Une punition, loin d’être anodine.
L’effet ‘Bambi’’
Le dessin animé aurait selon des psychologues un impact psychosomatique certain sur le téléspectateur, notamment sur les arcs réflexes provoquant l’émotion ou « la larme à l’œil ». Bambi forcerait, grâce à de larges gros plans sur les bébés animaux, « le spectateur à avoir des émotions ». Selon James Morrow dans un article de 1978, le film parvient à « représenter le traumatisme ultime de l’enfance de la perte d’un parent avec honnêteté et force ».
Pour Matt Carmill, éminent socio-anthropologue américain, « de nombreux chasseurs considèrent Bambi comme la plus puissante œuvre de propagande anti-chasse jamais réalisée » car le film, en le visionnant induirait un syndrome appelé « syndrome bambi » ou « une compassion et un attendrissement poussés pour les animaux » et le sort que leur réserve le braconnage.
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